Les 20 semi-finalistes ont reçu les conseils pour un «pitch» réussi et ont pu découvrir les charmes de la capitale lors d’un tour concocté par les organisateurs des Fintech Awards, la Lhoft et KPMG. (Photo: Twitter/Lhoft)

Les 20 semi-finalistes ont reçu les conseils pour un «pitch» réussi et ont pu découvrir les charmes de la capitale lors d’un tour concocté par les organisateurs des Fintech Awards, la Lhoft et KPMG. (Photo: Twitter/Lhoft)

Pour une start-up, le «pitch» sur scène est devenu un passage obligé pour se faire remarquer et attirer les investisseurs. Avant la cérémonie des Fintech Awards ce 19 juin, la Lhoft a organisé des séances de coaching pour préparer les start-up à cet exercice.

Cinq minutes pour faire la différence parmi , et décrocher 50.000 euros. Une présentation percutante est donc la clé.

En prélude à la cérémonie des (dont Maison Moderne est partenaire), les start-up ont pu bénéficier de conseils personnalisés pour peaufiner leur «pitch», qu’ils présenteront sur scène ce 19 juin. Paperjam a pu assister à ces séances de coaching, qui ont eu lieu hier dans les locaux de la Lhoft.

Il en ressort quatre règles d’or majeures à respecter pour réussir son intervention:

1/ Capter l’attention

L’auditoire doit être embarqué dès l’entrée sur scène. «Ton introduction avec des anecdotes était vraiment bien», signale un membre de la Lhoft à la fintech Four One Financial Services Limited.

«Raconte peut-être la genèse de ton idée, cela ajoutera une dimension plus humaine à ta présentation», ajoute une représentante de State Street à la fintech Kriptown.

L’intonation et le volume vocal jouent également un rôle important: «N’aie pas peur de parler trop fort, ce n’est jamais un problème lorsque tu t’adresses à une large audience», conseille State Street à Ume. Et la Lhoft de suggérer, lorsque l’on a une voix qui porte peu, d’accentuer certains points importants de son discours.

«N’oublie pas le contact visuel, le lien avec le public et amuse-toi!», résume State Street à Four One.

2/ Structurer sa présentation

Cinq minutes de présentation n’autorisent aucune digression. Il faut donc aller droit au but et enchaîner: une brève introduction, une présentation de soi et du business, suivie de celle des produits et services développés, pour finir par les perspectives de développement.

Sans oublier de glisser qui sont les clients potentiels et les technologies utilisées.

Tout en réalisant une présentation aérée, pour éviter que l’attention du public ne soit détournée du fait d’un texte trop important à lire.

3/ S’adapter à son public

«Il manque une connexion avec le Luxembourg. Explique pourquoi tu pitches ici et pourquoi ta solution est intéressante pour le marché luxembourgeois», ajoute State Street à l’attention de Kriptown.

La difficulté de la cérémonie des Fintech Awards consiste dans le fait que «l’audience est très variée: il y a des personnes très informées, mais aussi un public non initié. Donc il faut être didactique, tout en expliquant au public intéressé pourquoi il doit investir dans votre solution. Il doit y avoir une part de show, ce n’est pas une présentation devant un parterre d’investisseurs», ajoute la Lhoft.

4/ Respecter le temps de parole

C’est un impondérable, au risque d’être interrompu dans sa présentation par le gong. «Je suis un storyteller», reconnaît Livingstone Mukasa, CEO de Four One, qui préférerait s’affranchir du carcan du temps de parole et qui pourrait sans mal retenir l’attention sans Powerpoint, pourtant obligatoire.

Des conseils bienveillants et concrets, accueillis avec intérêt par les fintech, qui avaient encore l’après-midi du 18 juin pour parfaire leur intervention.