La CEO de Scroble, Anna Salewski, réunira dans son écosystème les deux univers du shopping, celui qui va d’une boutique à une autre, et celui qui va d’un site internet à un autre site internet. Avec les bénéfices de ce mélange inédit pour les amateurs de shopping et les marques qui leur courent derrière. (Photo: Scroble)

La CEO de Scroble, Anna Salewski, réunira dans son écosystème les deux univers du shopping, celui qui va d’une boutique à une autre, et celui qui va d’un site internet à un autre site internet. Avec les bénéfices de ce mélange inédit pour les amateurs de shopping et les marques qui leur courent derrière. (Photo: Scroble)

Anna Salewski a annoncé, ce jeudi, le lancement, en octobre, de Scroble, un écosystème composé d’une première plateforme et d’une app, qui rendent «phygitales» les expériences de shopping numérique et réel. Après le commerce et l’e-commerce, le «phygicommerce» ou «phygishopping».

Faire défiler les cintres. S’arrêter sur un vêtement. Hésiter. Poursuivre sa recherche de la pièce idéale, par sa coupe, sa couleur, sa taille ou son prix. Oublier le vêtement. Y repenser, peut-être, au moment des soldes. Le retrouver. Ou pas.

Tout ce parcours d’achat de vêtements a été revu par Scroble pour permettre au client de scanner une pièce via son smartphone et de le stocker pour plus tard en y ajoutant toutes les informations à un achat potentiel ultérieur.

Ou, inversement, au lieu des grands magasins virtuels bien connus, le client peut chercher le produit dans l’application et se laisser guider vers le magasin réel qui le vend, sans avoir à le commander sur internet. L’application permettra aussi de le combiner avec d’autres vêtements, pour composer une tenue complète ou l’accessoiriser.

L’aide est précieuse pour le consommateur, mais l’aventure de la première plateforme phygitale pour le secteur de l’habillement va plus loin, en permettant aux marques de proposer des produits et de les tester auprès de leurs communautés, parfois même avant de les produire. À quoi bon faire fabriquer des produits qui ne se vendront pas en boutique? Car, aujourd’hui, les marques sont aveugles sur une partie de l’accueil que réservent les clients à leurs produits.

«Ayant lancé ses fonctionnalités pour la première fois lors de la phase pilote au Luxembourg en 2020, les innovations de rupture de Scroble ont obtenu un retour incroyable, avec 93% de satisfaction de la marque, et ont abouti à des partenariats stratégiques avec Microsoft, la Chambre de commerce de Luxembourg et les programmes Ernst & Young Innovation», relève la CEO de la start-up, Anna Salewski, dans un communiqué qui annonce son lancement officiel pour la fin de l’année.

L’application pour les utilisateurs est en mode bêtatest jusqu’à son lancement en fin d’année, et les magasins et marques ont jusqu’au 31 juillet pour s’inscrire et profiter d’avantages, dit le communiqué de presse.

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