Nouvelle étape pour le «physishopping», . Le but, mêler le shopping en ligne et en boutique. Exemple: le consommateur se rend en magasin. Un produit lui plaît, il le scanne. Il y trouve diverses informations, comme la composition, le lieu de fabrication. Ou même des inspirations, l’application permettant de le combiner avec d’autres vêtements ou accessoires. À l’inverse, le consommateur peut faire du repérage en ligne et se rendre en magasin ensuite.
Et depuis ce vendredi 15 juillets, les utilisateurs bénéficient d’une nouvelle fonctionnalité avec le lancement de la messagerie instantanée. Ils peuvent échanger en direct sur les produits, que ce soit avec leur famille, leurs amis, voire des stylistes, pour demander conseil. Ou avec la marque elle-même. Une question se pose: pourquoi ne pas s’adresser directement aux vendeurs présents dans le magasin? «Vous n’êtes pas obligé de rester dans le magasin si vous n’avez pas le temps. Vous pouvez commencer le chat et continuer votre journée de shopping, puis revenir plus tard ou commander l’article via l’application», explique Anna Salewski, la CEO de Scroble. Le but, «rendre le parcours du client le plus flexible possible».
Déjà 50 marques
Elle ne communique pas le montant co-investi avec Microsoft pour le développement de l’application. Encore en version de bêta test, elle devrait ne plus l’être en même temps que son lancement à l’échelle européenne, planifié pour novembre 2022.
Scroble compte déjà 3.000 utilisateurs et 50 marques ou magasins, dont sept luxembourgeois comme Bijoux by Léa, Merci nature ou Fabienne Belnou. Lors du lancement européen, Anna Salewski s’attend à passer à 350 marques disponibles. Si l’application est gratuite pour l’utilisateur, elle est payante pour les commerces.