Entre Engel et Schneider, le torchon brûle. (Photo: Nader Ghavami  / Archives)

Entre Engel et Schneider, le torchon brûle. (Photo: Nader Ghavami  / Archives)

Étienne Schneider a réagi via les réseaux sociaux aux déclarations du président du CSV concernant des discussions en coulisses sur la formation de coalitions gouvernementales alternatives.

Ambiance. 24 heures après que  lui a demandé  de révéler l’identité de l’émissaire qui l’aurait approché pour lui proposer le poste de Premier ministre en cas de formation d’un gouvernement CSV-LSAP  est sorti de son silence à ce sujet. Mais en recadrant le président du CSV.

Sur les réseaux sociaux, Étienne Schneider s’étonne que Frank Engel ne puisse s’imaginer qu’un cadre ou membre de son parti ait pu discuter avec le LSAP pour former une coalition. Ou plutôt que le patron du CSV ne considère pas cela comme une probabilité.

Un peu plus tôt, le président du CSV avait acté le silence d’Étienne Schneider en indiquant qu’il équivalait à une affirmation fantaisiste:

«Je n’accepte en aucun cas ni l’offre dénuée de moralité ni l’ultimatum de Frank Engel», insiste Étienne Schneider, qui ne veut pas participer à une dénonciation, même si «cela aurait été pour lui une occasion facile de ridiculiser le CSV» ou de semer la zizanie dans le parti.

Et le vice-Premier ministre d’indiquer que cet épisode ne correspond pas à sa vision de la politique. En concluant son message par une recommandation: «Frank Engel devrait mieux s’occuper de ses troupes à l’avenir pour éviter qu’une telle situation absurde se reproduise à l’avenir.» À bon entendeur…