Pour acquérir sa résidence principale, il faut un apport en fonds propres à hauteur de 10 % du prix. (Photo: Shutterstock)

Pour acquérir sa résidence principale, il faut un apport en fonds propres à hauteur de 10 % du prix. (Photo: Shutterstock)

Zoom sur quatre conseils pratiques pour obtenir un prêt immobilier.

1. Bien se préparer et ficeler un bon dossier

Il revient à la banque de décider ou non d’accorder un crédit immobilier et d’en fixer les conditions, en particulier le taux. Pour cela, elle va considérer un certain nombre d’éléments, parmi lesquels les revenus du ménage et le taux d’endettement de ce dernier, la stabilité dans l’emploi de ses membres, d’éventuels crédits existants… L’apport en fonds propres sera déterminant et doit représenter au moins 10 % de la valeur globale du bien immobilier, si celui-ci est destiné à devenir la résidence principale des acquéreurs. Plus l’apport sera important, moins le montant du crédit sera élevé, et plus les intérêts à payer seront faibles. Présenter un bon dossier facilite l’acceptation de la demande de crédit et, au-delà, la négociation du prêt.

2. Taux fixe ou taux variable: à vous de bien choisir

Un prêt à taux variable est apprécié pour sa flexibilité, permettant de facilement effectuer des versements anticipés ou d’adapter le montant de la mensualité. Cependant, opter pour un prêt à taux variable expose davantage au risque de le voir remonter sur le moyen et long terme. D’autant plus que, actuellement, le taux fixe est légèrement inférieur au taux variable (1,30 % en taux variable et 1,27 % en taux fixe – BCL, mars 2021). Il y a un intérêt à sécuriser un taux très bas. Avec un prêt à un taux fixe, toutefois, une ­indemnité financière non négligeable est appliquée si vous souhaitez effectuer un remboursement anticipé.

3. Prenez le temps de comparer les offres

La négociation de son crédit immobilier n’a rien d’anecdotique. L’acquéreur, en effet, s’apprête à engager des montants conséquents sur plusieurs années. Au terme du remboursement, les décimales que l’on peut négocier au niveau du taux peuvent ­représenter des dizaines de milliers d’euros gagnés, ou perdus, selon l’issue de la négociation. Cela vaut la peine de faire jouer la concurrence, en allant voir plusieurs établissements bancaires. Si la marge de négociation est faible, elle n’est pas inexistante. En fonction de la réalisation de leurs objectifs, certaines banques seront plus enclines à faire un geste commercial pour ­attirer de nouveaux clients.

4. Il n’y a pas que le taux dans la vie

Si le taux d’intérêt est au cœur des préoccupations du futur acquéreur, il est important de considérer une série d’autres éléments négociables. On peut par exemple évoquer les frais de dossier ou les indemnités de remboursement anticipé, si l’on a opté pour un prêt à taux fixe. Il est aussi possible de discuter de l’indemnité solde restant dû, cette police d’assurance obligatoire qui couvre le prêt immobilier en cas de décès ou d’invalidité. Par ailleurs, souvent, l’engagement du client dans une relation durable auprès d’une banque, en acceptant d’y transférer ses revenus ou une partie de son patrimoine, de souscrire à une formule d’épargne-pension proposée, ou encore à des solutions d’investissement, peut jouer en faveur de l’acceptation du dossier de demande de prêt. Dans une négociation, il est intéressant de rassembler tous les éléments qui pèseront dans la balance.

Cet article a été rédigé pour   parue le 15 juillet 2021.

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