Il reste encore quelques marchandises à prix réduits sur l’un ou l’autre présentoir, mais, dans l’ensemble, Marc Muller estime avoir bien écoulé ses stocks lors des soldes d’hiver, qui se terminent ce mercredi 17 février.
«Compte tenu des circonstances, les soldes sont satisfaisants», explique le commerçant à la tête de trois maroquineries et également président de la .
Comme beaucoup de ses confrères, il a demandé à ses fournisseurs de livrer les nouvelles collections un petit peu plus tard, vers la mi-février, voire même début mars, de manière à se donner suffisamment de temps pour générer de nouvelles liquidités et faire partir les pièces des collections antérieures.
Agenda chamboulé
Les soldes d’hiver ont été chamboulés par le . Leur lancement a été décalé , alors que les boutiques ont pu .
«Cela a créé un creux entre le confinement et le début des soldes. Il aurait été bien plus bénéfique de débuter les soldes dès la réouverture, car assez bien de commerces ont mal travaillé pendant cette période (du 11 janvier au 20 janvier, ndlr)», explique Claude Bizjak, directeur adjoint de la .
L’organisation dresse un bilan satisfaisant de l’opération, mais avec quelques nuances: «Les retours de nos membres divergent un peu», observe le responsable. Car si les soldes demeurent un moment attendu par certains consommateurs pour faire des achats, le contexte de limitation des voyages ne fait pas l’affaire des vendeurs de bagages, tandis que le recours accru au télétravail et l’absence d’événements festifs n’alimentent pas les achats de tenues de sortie, telles que des costumes ou des robes, par exemple.
Les dimanches, des ouvertures qui comptent
Et puis l’ prévues dans le cadre des soldes d’hiver a impacté la trésorerie de certains commerçants qui avaient déjà engagé des frais de communication autour de ces événements.
Conscient que le secteur se trouve dans une situation difficile, Claude Bizjak salue néanmoins la «bonne collaboration avec notre ministère de tutelle».
Le directeur adjoint de la CLC entend remettre au-devant de la discussion le sujet des ouvertures dominicales des commerces, car le Luxembourg fait toujours face à une dichotomie entre ceux situés dans certaines communes frontalières ou considérées comme touristiques, qui bénéficient d’une ouverture dominicale plus large que ceux établis ailleurs, où les possibilités d’ouvrir le dimanche relèvent de dérogations ponctuelles du ministère des Classes moyennes.
On défend la position de laisser travailler le dimanche ceux qui le veulent.
«On défend la position de laisser travailler le dimanche ceux qui le veulent», soutient le directeur adjoint de la CLC. L’organisation annonce également son intention de mener une concertation plus étroite avec ses membres sur ce sujet.
Le prochain dimanche d’ouverture dominicale octroyé par le ministère est prévu le 28 mars pour le Fréijoersshopping, tandis que les soldes d’été sont d’ores et déjà programmés du samedi 26 juin au samedi 24 juillet inclus.