Vue de l’exposition de Sarah Peters en dialogue avec Celeste Rapone chez Zidoun-Bossuyt Gallery. (Photo: Rémi Villaggi)

Vue de l’exposition de Sarah Peters en dialogue avec Celeste Rapone chez Zidoun-Bossuyt Gallery. (Photo: Rémi Villaggi)

Dans le cadre de l’opération «Un été pas comme les autres», Paperjam propose de découvrir une œuvre exposée actuellement au Luxembourg. Cette semaine, allons à la découverte des œuvres de Sarah Peters présentées à la Zidoun-Bossuyt Gallery.

La nouvelle exposition à la galerie Zidoun-Bossuyt présente un dialogue entre les œuvres de la sculptrice Sarah Peters et de la peintre Celeste Rapone. Mais ce sont surtout les œuvres de Sarah Peters qui retiennent notre attention. Née en 1973, elle vit et travaille dans le Queens aux États-Unis. En regardant son travail, on distingue plusieurs sources d’influences iconographiques: les antiquités assyriennes, les masques de la tragédie gréco-romaine, les figurines funéraires égyptiennes, les portraits chypriotes. Mais aussi, plus proche de nous, les œuvres d’Elie Nadelman, les premières œuvres de l’art populaire américain, ou de Constantin Brancusi.

Les visages de l’artiste sont marqués par des yeux sans expression, aux orbites vides, des bouches ouvertes et béantes. Des vides auxquels les visiteurs font face, contemplant une œuvre qui revendique une internalité autonome. Contemplation, extase ou paralysie? Les interprétations sont nombreuses et fluides, soutenues par des références multiples, déformées, modifiées, sublimées. Des interprétations mouvantes, à l’image des chevelures ondulantes qui donnent indéniablement du rythme à ces sculptures.

Sarah Peters, Celeste Rapone, du 11 septembre au 17 octobre,