Près d’un ménage sur deux opte pour le sapin artificiel, tandis qu’un tiers opte pour les sapins de Noël naturels, selon une enquête de Lidl au Luxembourg. (Photo: Shutterstock)

Près d’un ménage sur deux opte pour le sapin artificiel, tandis qu’un tiers opte pour les sapins de Noël naturels, selon une enquête de Lidl au Luxembourg. (Photo: Shutterstock)

Plus de neuf résidents sur dix installent un sapin de Noël à leur domicile, selon une étude menée par le smart discounter Lidl. Qu’ils soient artificiels ou naturels, en pot ou coupés, coup d’œil sur un marché prisé.

Qui dit fêtes de fin d’année dit sapin de Noël, c’est en tout cas une réalité pour 92% des résidents selon une étude menée le mois dernier par l’enseigne Lidl. Celle-ci précise que près d’un ménage sur deux dispose d’un sapin artificiel tandis qu’un sur trois compte acheter un arbre naturel qui sera installé de préférence avant la Saint-Nicolas.

Face à cette demande ponctuelle, l’offre est très variée au Luxembourg avec des ventes locales organisées par des associations, mais aussi des enseignes de grande distribution. Lidl fait partie du lot, notamment aux côtés de Cactus qui propose même la livraison à domicile de chaque sapin acheté pour 20 euros de plus.

Quant aux tarifs, ils varient en fonction de la taille et du type d’arbre, mais Lidl annonce un sapin de Nordmann à 19,99 euros tandis que dans les magasins Cactus participant à la vente, le prix débute à partir de 19,90 euros.

Les jardineries aussi proposent des sapins, tantôt coupés tantôt en pot selon les préférences des consommateurs. Chez Hornbach, les tarifs varient de 12,95 euros pour un petit épicéa à 299 euros pour un Nordmann de 5,50 mètres de haut. L’offre se décline en arbres coupés (dans ce cas, le pied est nécessaire) et en pots, dont les propriétaires à la main verte peuvent tenter une repique en jardin après les fêtes.

Du leasing aux sapins alternatifs

La sensibilisation environnementale insuffle aussi un nouveau type d’offre: le sapin de Noël en location. C’est ce que propose la jardinerie de Steinsel Bamschoul Becker, avec des tarifs qui varient de 60 à 130 euros selon son responsable. «Nous fournissons des consignes pour préserver au maximum l’arbre comme au niveau de l’arrosage et de l’aération de la pièce», ajoute-t-il. Sa démarche rencontre, semble-t-il, un certain succès puisque le pépiniériste affirme que la demande des clients est entièrement axée sur la location et non plus sur la vente.

Autre solution, les sapins de Noël alternatifs en bois à bricoler soi-même, ou  en métal, voire en papier, vendus dans le commerce. L’illustratrice luxembourgeoise Stina Fisch propose un sapin sérigraphié sur papier kraft. D’un format de 100cm par 150, il se fixe aisément au mur et est évidemment réutilisable.

Il n’y a pas que le Nordmann et l’épicéa

Mais revenons aux arbres, ils se déclinent en variétés différentes: ces dernières années, le Nordmann trône en tête des demandes, réputé pour sa résistance et plus particulièrement pour la capacité de ses aiguilles à tenir longtemps avec, cerise sur le gâteau, le fait que celles-ci ne piquent pas. En revanche, l’odeur si caractéristique du sapin de Noël est aux abonnés absents, ce qui donne à l’épicéa une longueur d’avance en la matière, malgré ses aiguilles piquantes et ayant tendance à tomber.

Le Nobilis est pour sa part réputé pour être le plus touffu des sapins, ce qui le rend particulièrement adapté aux intérieurs vastes. Son prix est à la hauteur de sa noblesse. Et puis, le Douglas se distingue par son beau vert naturel et des branches souples. Seul bémol, sa silhouette est plus aérienne que d’autres espèces.

À noter que 8% des résidents tournent le dos à la tradition du sapin de Noël, tantôt à cause de la présence d’animal domestique susceptible de mener la vie dure à l’arbre tantôt en raison de la crise. Il faut dire qu’avec un budget allant de 30 à 100 euros en moyenne, le sapin a un prix, sans compter celui des décorations. À ce propos, les guirlandes lumineuses sont les plus plébiscitées (87%) devant les boules (78%) et l’étoile ou la flèche au sommet (65%). En revanche, les décorations en bois (52%) et la couronne placée sur la porte d’entrée (45%) semblent avoir moins la cote auprès des répondants de l’étude.