Le mouvement de contestation au Chili perdure, ce qui a conduit le président du Chili à renoncer à l’organisation de la COP25. (Photo: Shutterstock)

Le mouvement de contestation au Chili perdure, ce qui a conduit le président du Chili à renoncer à l’organisation de la COP25. (Photo: Shutterstock)

La COP25 ne sera pas organisée au Chili, conséquence du mouvement de contestation qui secoue le pays depuis 12 jours. Le nom de Bonn circule pour remplacer Santiago, qui devait accueillir l’événement du 2 au 13 décembre.

Le Chili renonce à accueillir la COP25, a annoncé mercredi le président de l’État andin, Sebastián Piñera. La conséquence d’un mouvement de contestation contre les inégalités socio-économiques qui secoue le pays depuis douze jours.

Il y a encore quelques jours, le président se disait favorable au maintien de l’événement à Santiago, qui devait réunir les représentants de 190 pays du 2 au 13 décembre. Mais malgré l’instauration de l’état d’urgence, d’un couvre-feu et la mobilisation de l’armée, aucun retour au calme n’est garanti.

Les Fidji avaient déjà renoncé en 2017 à l’organisation de la COP23. La ville de Bonn avait alors organisé l’événement sous présidence fidjienne. Le nom de la cité rhénane circulerait à nouveau pour pallier la défection de Santiago. Elle accueillerait la COP25 avec quelques semaines ou mois de retard. L’événement pourrait aussi être regroupé avec la prochaine session de négociations climatiques de Bonn en juin prochain. Ou tout simplement annulé.