Jusqu’à la fin du 19e siècle, dans les forêts ardennaises, on menait encore les cochons au bois. Ils y trouvaient fraîcheur et nourriture. Il n’était pas rare, alors, qu’une truie croise son cousin sauvage. S’ils se plaisaient, le sanglier lui faisait un «tour de cochon». Trois mois, trois semaines et trois jours plus tard naissaient les petits, moitié sanglier, moitié cochon… des sanglochons.
Ce mixage étonnant pointe à nouveau le bout du groin de l’autre côté de la frontière belge, où La Ferme des Sanglochons, à Verlaine, exploite les meilleures parties de cet animal rare, mais ô combien délicieux. Le sanglochonnet ou le jambon de sanglochon convaincront définitivement les plus sceptiques.