Regrouper les forces de gauche autour d’un projet porté par Pedro Sanchez ne permettrait pas de dégager une majorité au Parlement. (Photo: Shutterstock)

Regrouper les forces de gauche autour d’un projet porté par Pedro Sanchez ne permettrait pas de dégager une majorité au Parlement. (Photo: Shutterstock)

Le camp du Premier ministre socialiste sortant, Pedro Sanchez, et le parti d’extrême droite, Vox, apparaissent comme les grands gagnants des élections législatives organisées dimanche en Espagne.

Ces quatrièmes élections législatives organisées en quatre ans en Espagne n’ont pas permis d’apporter de la clarté. Le scrutin de dimanche a permis au camp socialiste du Premier ministre sortant, Pedro Sanchez, de se hisser en tête. Mais en voyant son nombre de députés baisser de 123 à 120.

Sanchez, qui veut former un gouvernement progressiste, se retrouverait ainsi à la tête d’un exécutif minoritaire, obligé de composer avec des forces politiques plutôt opposées à son projet.

Le rejet de la crise catalane par une partie de l’électorat semble en effet avoir joué en faveur de Vox, la formation ultranationaliste et anti-immigration. Elle a doublé son score en passant de 24 à 52 élus. La formation créée il y a cinq ans est devenue la troisième force politique du pays.

Ni un bloc de gauche (PSOE, Podemos et sa liste dissidente Mas Pais) ni une alliance des partis de droite (PP, Vox et Ciudadanos) n’atteint la majorité absolue de 176 sièges sur 350.