Tom Michels (en tee-shirt gris) et ses quatre cofondateurs passent la vitesse supérieure et visent une expansion en Europe après les premiers succès en Belgique et en Suisse. (Photo: Salonkee)

Tom Michels (en tee-shirt gris) et ses quatre cofondateurs passent la vitesse supérieure et visent une expansion en Europe après les premiers succès en Belgique et en Suisse. (Photo: Salonkee)

Quatre ans après sa création, la start-up Salonkee annonce ce vendredi avoir levé 6,2 millions d’euros pour aller à la conquête de l’Europe. Et permettre aux coiffeurs, salons de beauté, de massage et autres spas de passer à l’heure de la digitalisation sans effort.

Le salon le plus proche de chez vous est à moins de 15 minutes. La promesse de Tom Michels de faciliter la prise de rendez-vous et d’offrir une solution technologique complète pour les  coiffeurs, salons de beauté ou de massage, que ce soit pour la comptabilité ou pour l’intégration du paiement, continuera à être l’objectif, même si Salonkee vise l’Europe.

Car ce vendredi, le CEO de la start-up annonce la levée de 6,2 millions d’euros auprès des Néerlandais de Newion, des Belges de Fortino Capital, des Suisses de Verve et de quelques business angels allemands, qui rejoignent Expon Capital et la LBAN pour pouvoir se lancer à la conquête de l’Europe. Salonkee a déjà posé le pied en Belgique en 2019 – où ses résultats ont dépassé les résultats initiaux au Luxembourg – et en Suisse l’an dernier. Son fondateur n’a jamais caché qu’il voulait attaquer le marché allemand cette année.

Il y a plus de 800.000 salons en Europe et la majorité d'entre eux travaillent encore sur papier ou avec des solutions logicielles obsolètes. «Notre objectif est de mener la transition de ces méthodes dépassées vers des solutions de gestion tout-en-un, spécifiques au marché et faciles à utiliser, afin de donner aux propriétaires de salons dans toute l'Europe les moyens de mieux gérer et développer leurs activités», explique le CEO de Salonkee, dans un communiqué qui indique que la start-up a géré 5 millions de rendez-vous pour 1.200 partenaires ces deux dernières années et envisage de passer à 10.000 partenaires d’ici deux ans.

Le nombre d’employés de devrait être multiplié par quatre à court terme, passant de 25 à 100 personnes, dit encore son CEO.