Une quinzaine de stands étaient présents durant toute la journée lors du septième salon des frontaliers français à Algrange, vendredi 18 octobre. (Photo: Paperjam)

Une quinzaine de stands étaient présents durant toute la journée lors du septième salon des frontaliers français à Algrange, vendredi 18 octobre. (Photo: Paperjam)

L’OGBL a organisé vendredi 18 octobre son septième salon des frontaliers français à Algrange. L’occasion pour ces travailleurs qui passent tous les jours la frontière luxembourgeoise de poser leurs questions en termes de fiscalité, mobilité, ou de droit du travail.

«Les frontaliers se sentent souvent perdus face à leurs démarches pour remplir leur déclaration d’impôts, les demandes d’allocations ou pour leur retraite», explique Bernard Zanardelli, président de la section des frontaliers de Volmerange-lès-Mines de l’OGBL, qui organisait ce vendredi 18 octobre son septième salon des frontaliers français à Algrange.

Une quinzaine de stands étaient présents sur place, avec la participation de nombreux organismes luxembourgeois et français compétents en matière de maladie, de retraite, d’allocations familiales, de droit du travail, de transport, de bourses pour études supérieures, de fiscalité, etc. 500 personnes ont répondu présent durant toute la journée du côté des visiteurs.

«On n’est pas au courant de tous nos droits»

«Nous avons par exemple des questions de frontaliers qui ont des accidents du travail, et qui ne savent pas comment et quoi faire pour constituer leur dossier», précisent Katja et Alessandra de l’AAA (Association d’assurance accident).

Annie est, quant à elle, venue au salon pour son mari, ouvrier au Luxembourg. «On n’est pas toujours au courant de tous nos droits. Je suis notamment venue pour savoir si mes enfants, qui sont majeurs, ont encore droit à des allocations.»

Des allocations qui peuvent être prolongées

Et David Vallado, directeur du traitement des prestations à la Zukunftskeess, lui a expliqué que «cela dépend déjà du cas de figure, si les deux parents travaillent au Luxembourg, ou seulement un, ce n’est donc pas la même caisse d’allocations qui est majoritaire entre la française ou la luxembourgeoise.»

À partir de 18 ans, les allocations familiales luxembourgeoises s’arrêtent si l’enfant passe en études supérieures, mais s’il continue dans le secondaire, «alors elles sont prolongées jusqu’à l’âge limite de 25 ans», ajoute David Vallado.

La mobilité comme chantier pour l’OGBL

«Les nombreuses demandes que nous avons concernent la fiscalité et les déclarations de revenus, surtout avec les différentes réformes qu’a connues le pays», ajoute Bernard Zanardelli. Les deux récentes annonces d’ ainsi que sont «des victoires pour l’OGBL, ce sont des dossiers pour lesquels nous nous sommes battus», insiste le président de la section de Volmerange-lès-Mines.

Désormais, parmi les chantiers de l’OGBL, qui compte 14.000 membres en France, «il y a notamment la mobilité. Il faut faire évoluer les choses, notamment sur le rail, agrandir les rails, créer de nouveaux P+R», appuie Bernard Zanardelli.