Le groupe de presse Saint-Paul doit à nouveau se séparer d’une partie de son personnel. 71 emplois vont disparaître. (Photo: Luc Deflorenne/Archives)

Le groupe de presse Saint-Paul doit à nouveau se séparer d’une partie de son personnel. 71 emplois vont disparaître. (Photo: Luc Deflorenne/Archives)

Après l’échec de la procédure de conciliation, le groupe de presse Saint-Paul a annoncé au personnel qu’il allait désormais procéder au licenciement de 71 employés. Les premiers courriers sont partis cette fin de semaine.

Les différentes tentatives de conciliation , le groupe de presse Saint-Paul (Luxemburger Wort) a cette fois annoncé qu’il allait procéder à 71 licenciements au sein de l’entreprise qui compte 330 employés.

Le directeur général de Saint-Paul, Paul Peckels, a informé les employés jeudi matin par vidéoconférence et annoncé que les lettres de licenciement seraient envoyées dans les prochains jours.

Saint-Paul a été repris en avril dernier par le groupe de presse belge Mediahuis. Celui-ci a d’emblée affiché sa volonté de restructurer la société grand-ducale en la poussant plus rapidement sur la voie du digital.

Le plan social initial, annoncé en septembre, prévoyait . On parle aujourd’hui de 71 employés contraints de quitter l’entreprise suite à l’échec des négociations. Mais parmi le personnel, c’est la bouteille à l’encre. Personne ne sait aujourd’hui de quelle manière les différents services seront affectés, ni qui sera visé par la procédure.

En principe, les licenciements devraient toucher l’ensemble des équipes, donc également des journalistes.

Interrogé par le Tageblatt, Paul Peckels a précisé que «la procédure n’était pas liée au nouvel actionnaire» et qu’elle aurait été jugée nécessaire de toute manière pour assurer l’avenir de la maison d’édition.