Des bruits courent sur la possible prolongation de l’accord de télétravail pour les frontaliers belges. (Photo: Shutterstock)

Des bruits courent sur la possible prolongation de l’accord de télétravail pour les frontaliers belges. (Photo: Shutterstock)

Le député belge et bourgmestre d’Attert, Josy Arens, annonce sur son compte Facebook que l’accord fiscal pour que les frontaliers belges puissent télétravailler sans limites aurait été prolongé au-delà du 30 septembre. Mais rien n’a été officiellement confirmé.

Plus que huit jours. Le 30 septembre prochain, l’accord permettant aux frontaliers belges de télétravailler «en illimité» doit prendre fin.

Pour rappel, les résidents belges qui travaillent au Luxembourg se retrouvent soumis au régime de sécurité sociale de leur pays de résidence s’ils y effectuent plus de 25% du total de leur temps de travail. Et y sont imposables s’ils prestent plus de 24 jours par an hors du Luxembourg (). Des quotas gelés pendant la crise sanitaire par différents accords régulièrement prolongés.

Celui concernant la sécurité sociale court jusqu’au 31 décembre, mais pas celui sur la fiscalité. À un peu plus d’une semaine de l’échéance, cet accord pourrait cependant être prolongé, si on en croit le député belge Josy Arens, aussi bourgmestre de la commune frontalière d’Attert. «Je viens de recevoir un message du cabinet des Finances: l’accord belgo-luxembourgeois concernant le télétravail des frontaliers dans le contexte de la lutte contre la propagation de la Covid 19 est prolongé au-delà du 30 septembre», écrit-il sur son compte Facebook.

L’information n’a cependant pas été officiellement confirmée par les ministères belges ou luxembourgeois des Finances. Et le cabinet des Finances ne semble pas avoir délivré la même confirmation à d’autres députés.

En juin dernier déjà, on avait pu assister à une certaine Leur accord fiscal sur le télétravail a d’ailleurs été prolongé il y a neuf jours jusqu’à la fin de l’année, alors que celui sur la sécurité sociale s’étend jusqu’au 15 novembre. Pour les Allemands, fiscalité et sécurité sociale sont assurées jusqu’au 31 décembre.

On notera enfin que les frontaliers belges, si l’accord en cours n’était pas prolongé, disposeraient tous d’un quota de 24 jours possibles de télétravail pour les trois derniers mois de l’année.