Emmanuel Vivier et le HUB Institute vous proposent chaque jour le #HUBRADAR, une sélection des tendances et des meilleures innovations technologiques en trois articles.

Selon le rapport Gartner for Marketers, 80% des marketers arrêteront d’investir dans la personnalisation d’ici 5 ans. En cause, la gestion des données et un manque de retour sur investissement. Ces dernières années, la personnalisation des campagnes marketing a généré quelques maladresses, à l’image d’Adidas qui, en lançant une campagne de personnalisation de t-shirt via Twitter, s’était retrouvé avec des demandes de slogans injurieux.

Le rapport prédit également une baisse de budget pour les directeurs marketing d’ici 3 ans et souligne le rôle important que jouera la science comportementale d’ici 2022, à tel point que le secteur intégrera dans ses équipes des scientifiques ou ethnographes spécialistes du comportement. Une tendance, qui précède une avancée considérable dans les créations basées sur l’IA, notamment dans la publicité en ligne, où l’on utilisera l’IA pour identifier les émotions humaines d’ici 2024.

CapitalG, le fonds d’investissement de la maison mère de Google, Alphabet, vient d’entrer dans le capital de Dataiku en rachetant les parts de Serena. La start-up française, créée en 2013 et basée à New York, a pour ambition de démocratiser l’usage de la data science et l’IA en mettant à disposition, pour les entreprises, des outils qui permettent de répondre à différentes problématiques comme l’optimisation marketing, la maintenance prédictive ou encore la détection de fraude.

L’arrivée de CapitalG porte la valorisation de l’entreprise à 1,4 milliard de dollars grâce à une levée de fonds et permet à Dataiku de rejoindre le cercle fermé des licornes françaises. Le fonds d’investissement d’Alphabet est focalisé sur les start-up à un stade de développement avancé et avait déjà investi dans de nombreuses start-up comme Lyft, Airbnb ou Stripe.

SameDay Bot, le robot autonome de FedEx, a fait son apparition dans les rues de New York. Pourtant, la Ville n’avait pas donné son accord à l’entreprise, prétextant que les robots transgressaient de multiples dispositions en matière de circulation. Présents à New York pour un événement spécial, les robots de livraison possèdent six roues et sont capables de monter les escaliers et livrer des colis devant la porte des clients.

Alors qu’à New York, les avis des passants sont mitigés, FedEx semble convaincu qu’une technologie autonome peut contribuer à renforcer l’efficacité opérationnelle et le niveau de service pour les clients, et pourquoi pas contribuer même à la création de nouveaux emplois.

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