La résidence de la famille grand-ducale se situe juste à côté du fort de Brégançon, résidence de l’État français. (Photo: Shutterstock)

La résidence de la famille grand-ducale se situe juste à côté du fort de Brégançon, résidence de l’État français. (Photo: Shutterstock)

La résidence de vacances de la famille royale grand-ducale est bien leur propriété privée. Et c’est le droit français qui y est d’application.

La Tour Sarrazine, résidence de vacances de la famille grand-ducale, est une propriété privée et un territoire sur lequel s’applique la loi française. Voilà ce qu’a précisé le Premier ministre suite à deux questions parlementaires de la part du député du Piratepartei .

Chaque été ou presque reviennent des interrogations au sujet de la résidence de vacances de la famille royale grand-ducale à Cabasson, dans le Var. Cela n’a pas manqué cette année non plus.

On ne sait trop pourquoi, certains médias français sont cette fois revenus sur une anecdote qui figure dans un livre publié en 2018 par Guillaume Daret, journaliste politique de France Télévisions, au sujet du fort de Brégançon. Cette résidence d’État est voisine de celle de la famille grand-ducale, la Tour Sarrazine. Dans son livre, Daret explique que le général de Gaulle a offert l’extraterritorialité à la Tour Sarrazine, en cadeau à la Grande-Duchesse Charlotte.

Le Figaro et LCI se sont donc à nouveau intéressés au statut de la résidence luxembourgeoise, trouvant piquant que le président Emmanuel Macron doive peut-être traverser une partie du territoire luxembourgeois pour rejoindre Brégançon. 

Tout cela a donc fini par susciter des questions parlementaires.

Une propriété privée

Le premier ministre (DP) y a répondu et a mis fin, peut-être définitivement, aux interrogations. La Tour Sarrazine a été achetée dans les années 50 à l’État français par la Grande-Duchesse Charlotte. Il s’agit donc là d’une propriété privée, qui ne relève pas du tout de l’État luxembourgeois. Elle ne bénéficie d’aucun droit d’extraterritorialité, et c’est donc le droit français qui s’y applique. Comme le rapportait Le Figaro, si le couple royal souhaite y mener des travaux, il doit en faire la demande à la commune de Bormes-les-Mimosas.

Quant aux mesures de sécurité en vigueur là-bas, Xavier Bettel souligne que «les agents de la police grand-ducale affectés à la protection rapprochée du couple grand-ducal suivent le souverain et son épouse à Cabasson, en accord avec les autorités locales».