Les néobanques telles que Revolut et N26 ont constaté un intérêt accru pour leurs services suite à la de réduire ses services de banque de détail à la fin du mois de mai, à la recherche d’une nouvelle banque pour ouvrir un compte bancaire. Outre les , les banques en ligne s’emparent également d’une partie de cette clientèle.
«Depuis la fin du mois de mai, nous avons observé une augmentation d’environ 30% des inscriptions à Revolut au Luxembourg, ce qui coïncide avec la fermeture récente d’un concurrent», indique un représentant de la néobanque. «Alors que le marché se resserre, Revolut connaît une croissance phénoménale dans toute l’Europe, y compris au Luxembourg, où nous avons maintenant plus de 60.000 clients particuliers.» Revolut compte 35 millions de clients dans le monde.
La néobanque basée à Londres a souligné sa forte pénétration du marché luxembourgeois et a annoncé vouloir «continuer à investir dans le but de devenir la première banque sur tous les marchés que nous desservons». Depuis avril, en plus des services bancaires, Revolut offre des services d’investissement au Luxembourg et compte cinq employés.
N26, néobanque allemande dont le siège est à Berlin et qui compte 8 millions de clients dans le monde, s’est décrite comme «un challenger sur le marché luxembourgeois où nous ne sommes pas aussi connus qu’en Belgique ou aux Pays-Bas». Malgré cela, le porte-parole a confirmé «une certaine augmentation de nos ouvertures de comptes» au Luxembourg, bien qu’elle ne soit pas significative, notant qu’il est «trop tôt pour tirer une conclusion quantitative».
N26 a exprimé sa confiance dans sa capacité à croître et à développer sa position sur le marché luxembourgeois au cours des prochains mois, citant la suppression des restrictions antérieures du «plafond de croissance» par le régulateur financier allemand Bafin. «Nous serons en mesure de soutenir notre stratégie de croissance globale sur chacun de nos 24 marchés européens», a conclu le porte-parole. N26 n’a pas révélé le nombre de ses clients au Luxembourg.
Cet article a été rédigé par en anglais, traduit et édité par Paperjam en français.