Le prix Aureus n’est pas très connu – il n’en est qu’à sa deuxième édition – mais il attire du beau monde. (fondatrice et CEO de Calista Direct Investors), l’ambassadeur de Belgique au Luxembourg , Olivier Van Outryve (partner chez Dugardyn), Olivier Van Regemortel (managing partner d’Orea Capital et membre du conseil d’administration d’Aureus Ars&Scientia), Jacques Mahaux (non executive director d’Orea Capital), Erica Monfardini (directeur des data et partenariats chez B-Medical Systems), Michel Rzonzef (vice-président de la LBAN), (président du conseil d’administration de Foyer), Geoffroy De Witte (Friagra) ont fini par choisir, parmi 17 start-up de Belgique, de France, de Hong Kong et du Luxembourg, lesquelles partiront en tournée aux États-Unis avec l’incubateur de l’Université du Luxembourg au printemps.
L’ambassadeur des États-Unis, , s’était joint à MM. Lambert et Tesch pour la remise des prix de ce concours. Ont été récompensés:
— , la start-up de Hong Kong spécialisée dans le «recyclage» de vêtements d’enfants. D’un côté, elle assure la revente de vêtements de marque à des prix cassés qui bénéficient de 50 à 90% de réduction. De l’autre, elle discute avec les grandes marques pour récupérer les invendus de la saison précédente et pouvoir les vendre à des prix réduits aussi. La start-up, qui a placé l’environnement au cœur de ses préoccupations, a été fondée en 2016 par Sarah Garner, qui a passé dix ans à des postes de direction dans la mode (LVMH, Richemont, Lane Crawford et Selfridges Group).
— , une start-up de Bruxelles active dans le domaine de l’impression 3D au service des professionnels de l’orthèse et des chirurgiens orthopédiques. La plateforme offre aux professionnels un système complet de design d’appareils (orthèses et prothèses) pouvant être personnalisés, mis en phase avec le besoin de leurs patients. Et cela sans que les professionnels aient besoin de connaissances technologiques particulières. Créée par Florian De Boeck et Louis-Philippe Broze, elle évite à ceux qui se cassent le fémur à six semaines des vacances d’été d’être privés de piscine à cause du plâtre.
— , start-up française, répond à une question: comment mieux connecter les viticulteurs de la planète avec les touristes de passage dans leur région, et qui soit ne connaissent pas les professionnels, soit qui n’osent pas pousser la porte de leurs maisons. Sorte d’AirBnB «activité» liée au vin, c’est la première plateforme d’œnotourisme. La solution de Nicolas Manfredini, soutenue par le Village by CA et la Banque publique d’investissement, propose 1.200 expériences dans six pays européens.
«Nous sommes ravis de voir que notre accélérateur se développe à l’international avec de nouveaux partenaires de France et de Hong Kong. Nous sommes reconnaissants à Aureus Ars & Scientia d’avoir décidé de prolonger le soutien financier de deux années supplémentaires. Nous les remercions, ainsi que les startups qui ont pitché aujourd’hui et tous les partenaires pour avoir fait de notre accélérateur, le meilleur au Luxembourg», a déclaré le responsable de l’incubateur de l’Université du Luxembourg, Pranjul Shah.