Contribuer avec sa propre main-d’œuvre à la construction de son logement ou à sa rénovation pour limiter le risque de crédit: cette solution est adoptée par 60% des ménages au Luxembourg, selon une étude de la parue vendredi.
L’apport personnel en main-d’œuvre constitue une réponse aux contraintes de crédit, particulièrement auprès des jeunes ménages et des personnes ayant des compétences en construction, soulignent les chercheurs. Ils pointent aussi les facteurs comme le niveau d’instruction, la profession, l’âge et le sexe ainsi que les caractéristiques du logement.
5% à 10% de la valeur totale
Les banques ont tendance à considérer les apports personnels en main-d’œuvre couvrant 5% à 10% de la valeur totale de l’investissement. Un moyen de réduire le montant de l’emprunt qui a tendance à grimper, de même que les prix de l’immobilier.
«L’apport personnel en main-d’œuvre peut influencer la décision d’accorder un crédit, car il signale que l’emprunteur est prêt à fournir un investissement additionnel pour l’acquisition du logement», conclut la BCL.