A plus d’un titre, 2022 aura bousculé les convictions de nombreux investisseurs. Le choc énergétique, découlant du conflit ukrainien, a considérablement renforcé un mouvement inflationniste déjà perceptible au terme de l’année 2021. Le contexte a poussé les banques centrales à modifier leur politique afin de lutter contre la hausse des coûts de la vie. La remontée progressive des taux directeurs qui en a découlé a largement redistribué les cartes à l’échelle des marchés. « Nous sommes sortis d’un environnement où les taux étaient particulièrement bas, favorables à des dynamiques de croissance, commente Kelly Hebert, Country Head BeLux & Global Head of ESG & Sustainability Development chez M&G Investments. Le contexte a changé, exigeant d’aborder les politiques d’investissement avec une plus grande sélectivité, en revenant aux fondamentaux économiques. De notre point de vue, nous sommes convaincus que le marché obligataire offre aujourd’hui de belles opportunités. Les actions décotées dites « value », qui ont été délaissées au fil des dix dernières années, présentent elles aussi un nouvel intérêt. »
Les obligations aux rendements attrayants
Le moment semble donc propice pour entrer sur le marché des obligations. Après avoir subi une importante correction en 2022, parfois plus conséquente que celle vécue au niveau du marché des actions, les obligations opèrent un retour en grâce. « Les rendements pour des obligations étatiques américaines s’établissent désormais autour de 4 % sur un horizon de dix années. Il y a un an et demi, ces rendements n’étaient encore que de 1%, poursuit Kelly Hebert. Le contexte, cependant, a changé. Cela fait très longtemps que nous n’avions pas connu un tel niveau de rémunération au niveau de cette classe d’actifs. »
Les rendements proposés à ce niveau augmentent en outre sensiblement avec la prime de risque associée à l’entreprise émettrice. « Si l’on s’oriente vers des obligations pour lesquelles la prime de risque est un peu plus élevée, avec une notation BBB par exemple, on peut trouver des disparités importantes au niveau des rémunérations proposées. Nos équipes, à travers une analyse approfondie du bilan de l’entreprise et de son niveau d’endettement, cherchent à identifier de belles opportunités, avec des risques de défaut de paiement limités », commente Kelly Hebert.
La renaissance de la classe « value »
Si les obligations permettent aujourd’hui de viser un rendement plus satisfaisant sur le long terme, pour les équipes M&G Investments, il y a lieu de veiller à diversifier ses investissements. Si le marché des actions est en proie, depuis plusieurs mois, à une forte volatilité, il présente aussi de nouvelles opportunités. « On assiste à un regain d’intérêt pour les actifs dits « value », à savoir des entreprises et des secteurs d’activité délaissés par les investisseurs ces dix dernières années au profit d’acteurs présentant d’importantes perspectives de croissance, commente Kelly Hebert. Alors que l’économie ralentit, on se tourne vers des structures capables de générer de la valeur durablement ou dont la performance profite de la remontée des taux. Ces actifs « value », au-delà d’un modèle robuste, sont actuellement encore sous-évalués. »
M&G, dans ce contexte, investit en faisant preuve d’une grande sélectivité. « Notre valeur ajoutée en tant que gestionnaire peut s’exprimer pleinement dans un contexte comme celui que nous vivons, poursuit Kelly Hebert. En s’appuyant sur l’expertise analytique de nos équipes, nous pouvons aller chercher des opportunités là où elles se trouvent, pour chercher d’obtenir in fine des performances supérieures à celles du marché. »
Infrastructures et énergies renouvelables
Pour l’experte de M&G Investments, il y a des opportunités « value » dans tous les secteurs. Le gestionnaire, toutefois, est convaincu que les thématiques « infrastructures » au sens large, et « énergies renouvelables » permettent d’aller chercher de la performance à long terme. « De manière générale, nous sommes convaincus par l’attrait des entreprises qui proposent des solutions au service d’un développement de l’économie exigeant une intensité carbone moindre, commente Kelly Hebert. Au regard de la transition à mener, le besoin est considérable et nous ne sommes encore qu’au début de ce mouvement. » Du côté des actifs value, l’intérêt pour l’investissement dans les banques croît aussi à nouveau. « Ces acteurs voient leurs perspectives s’améliorer en raison de la hausse des taux, et ce même dans un contexte de ralentissement économique », conclut l’experte.
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