En mars, la place financière a mis la quasi-totalité de ses salariés au . L’ambiance de la reprise est l’exact opposé: le retour s’organise avec prudence et par étapes.
Foyer, dont le siège est situé à Leudelange, explique les mesures prises pour le retour au bureau de ses quelque 800 employés.
Le calendrier
Une vingtaine de personnes (sur 800) sont restées travailler au bureau pendant toute la durée du confinement, pour maintenir la bonne marche du bâtiment ou assurer la continuité des services.
Les premiers retours sur site ont été planifiés à partir du 11 mai, à raison d’un tiers du personnel au bureau et deux tiers en télétravail, en roulement, jusqu’à fin mai. À partir du 1er juin, la répartition est passée à 50% au bureau et 50% en télétravail, toujours en alternance.
«Chaque fin de mois, nous dressons le bilan de la situation chez Foyer, en tenant compte de l’évolution de la crise sanitaire, avant d’envisager l’organisation du mois suivant. La seule certitude est qu’en ce mois de juin, nous fonctionnons avec 50% des effectifs sur site», relève Benoît Dourte, DRH du groupe d’assurance. La date de retour de la totalité des effectifs n’est donc pas connue.
Lire aussi
Lire aussi
L’organisation mise en place
Pour assurer une distance de 1,5 mètre entre chaque salarié, des listes de personnes revenant au bureau ont été établies en tenant compte de leur place dans l’open space. Si la distance ne pouvait pas être respectée, certains salariés ont été provisoirement installés dans des salles de réunions ou des isoloirs.
Une enveloppe contenant des masques pour toute la semaine est distribuée sur chaque bureau pour les personnes présentes. Des distributeurs de gel hydroalcoolique ont été installés dans les points de passage et l’entretien des locaux a été renforcé.
Pour les clients qui se rendent au siège, un parcours fléché a été prévu. Les guichets d’accueil sont équipés de protections en plexiglas, ce qui est également le cas dans toutes les agences.
«Nous avons mené une intense campagne de communication interne, d’une part pour rassurer les personnes qui revenaient au bureau sur les conditions d’hygiène appliquées, et d’autre part, pour leur indiquer les instructions à suivre à leur retour», souligne Benoît Dourte.
Un «Guide utile du déconfiné» a par exemple été distribué sur chaque bureau, et des vidéos sur les gestes barrières ou sur l’organisation du travail en mode «hybride» ont été diffusées.
La salle de sport et la conciergerie sont encore fermées. Mais le restaurant d’entreprise a rouvert début juin, avec une offre réduite et un aménagement des tables.
«Avant cette réouverture, pour pallier l’absence de restaurant d’entreprise entre mi-mars et fin mai, nous avons offert à tous les collaborateurs présents sur site un pack lunch quotidien», ajoute Benoît Dourte.
Avant de préciser: «Nos coins café sont accessibles pour aller chercher une boisson chaude ou déposer quelque chose dans le frigo, mais ils sont limités à une seule personne à la fois, et il est interdit de s’y attarder (pas de pause entre collègues ou de déjeuner)».
Les problématiques majeures
«Même si nous avons noté une certaine complexité logistique dans l’application et le renforcement des mesures d’hygiène, et la nécessité parfois compliquée de s’adapter à un mode travail hybride maison/bureau, je dirais que notre plan de communication constante et une discussion préalable systématique sur toutes nos décisions avec notre délégation du personnel nous ont grandement aidés à limiter les problèmes et difficultés», déclare Benoît Dourte.