Selon les chiffres de la CSSF, 2021 aura été une très bonne année pour les banques luxembourgeoises, qui ont vu leur produit net bancaire bondir de 10,6%. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

Selon les chiffres de la CSSF, 2021 aura été une très bonne année pour les banques luxembourgeoises, qui ont vu leur produit net bancaire bondir de 10,6%. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

Bonne année 2021 pour le secteur bancaire luxembourgeois qui, grâce à une progression de son activité et une baisse de constitution des provisions, a vu son résultat net bondir de 30,8%.

En 2021, le produit net bancaire luxembourgeois a progressé de 10,6% à 12,723 milliards d’euros, porté par la progression de 17,7% des revenus nets de commissions à 5,931 milliards. Le résultat net du secteur bancaire luxembourgeois s’élève, en 2021, à 4,044 milliards d’euros, soit une augmentation de 30,8% sur un an.

«Cette hausse concerne tout particulièrement les banques qui prestent des services en relation avec la gestion de fortune pour clients privés et institutionnels, dont les fonds d’investissement. L’augmentation des actifs déposés par ces clients auprès d’établissements de crédit a conduit en particulier à une hausse des commissions sur la garde d’actifs», détaille la CSSF.

Sans surprise, la marge d’intérêts a baissé de 3,4% à 4,889 milliards. «Cette diminution s’explique par la réduction de marges d’intermédiation.»

Les autres revenus nets – catégorie qui recouvre les développements commerciaux non récurrents – ont augmenté de 35,8% à 1,9 milliard.

802,9 millions pour le budget de l’État

Les frais ont augmenté dans la même proportion que le produit net bancaire pour atteindre 7,622 milliards. Les frais de personnel ont progressé de 4,6% à 3,155 milliards.

Finalement, le résultat, avant provisions et impôts du secteur bancaire luxembourgeois, s’élève, en 2021, à 5,101 milliards d’euros, soit une augmentation de 10,7% sur un an.

Cette bonne dynamique couplée à une réduction de 72,4% des provisions à 254 millions aura permis au budget de l’État d’encaisser 802,9 millions d’impôts.