comme annoncé par Paperjam, que ce soit dans les bars et restaurants ou à domicile. «Quatre sera le nouveau deux» à partir du 16 mai, ont résumé, mercredi, le Premier ministre, (DP), et la ministre de la Santé, (LSAP).
À son domicile, il sera possible de recevoir jusqu’à quatre personnes, sans qu’elles soient forcément du même ménage. Une limite qui ne s’appliquera par ailleurs pas si les invités sont du même ménage.
Ce chiffre phare s’appliquera aussi dans les bars et restaurants: ceux-ci pourront ouvrir jusqu’à 22h, et les tables accueilleront jusqu’à quatre personnes. Que ce soit en terrasse ou en intérieur.
Tests dans les restaurants
Un test négatif sera par contre une condition sine qua non pour accéder au service en salle. Avec trois possibilités: soit un test PCR de moins de 72h, soit un test rapide certifié, de moins de 24h, réalisé par une personne agrémentée dans une pharmacie, soit – troisième option – un autotest à effectuer sur place.
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Des discussions sont en cours avec l’horeca pour décider des modalités pour réaliser ces tests – à savoir s’ils devront se réaliser à l’entrée ou dans la salle. Mais aucune liste des clients ne sera établie. Et 500.000 de ces tests devraient être distribués gratuitement aux professionnels, dont le nombre par établissement sera adapté en fonction du nombre d’employés.
Couvre-feu à minuit
Autre nouveauté: le couvre-feu, s’il est maintenu, est désormais reporté de 23h à minuit (et toujours valable jusqu’à 6 heures du matin).
Et les rassemblements, qui étaient jusque-là limités à 100 personnes, seront étendus à 150. Voire à 1.000 personnes dans le cadre de projets pilotes qui auront lieu avec un protocole sanitaire strict, encore à définir.
De même, des allègements sont prévus dans les secteurs sportifs et culturels: 40 musiciens pourront ainsi se réunir en plein air dans le cadre, par exemple, d’une fanfare.
Ces mesures, qui doivent encore être votées dans les prochains jours par la Chambre des députés, s’appliqueront jusqu’au 12 juin.
Situation stable
Ces nouveaux allègements sont la conséquence d’une situation épidémique stable. L’ouverture des terrasses n’a pas eu d’impact sanitaire. Et, bien que le nombre d’infections quotidiennes reste sur un plateau élevé, elles sont en légère baisse. Ce que conforte la présence stable du virus dans les eaux usées.
Surtout, les hospitalisations restent «gérables». En soins normaux, les admissions baissent. Mais baisser la garde serait prématuré au regard de la situation dans les soins intensifs: le taux d’occupation reste élevé, avec des gens plus jeunes et des symptômes plus graves. La conséquence malheureuse des variants, qui font peser un risque constant sur le maintien de cette stabilité.
Mais le temps reste à l’optimisme du côté du gouvernement. La vaccination fonctionne – les personnes âgées de plus de 60 ans sont moins infectées – et «nous pouvons supposer que la tendance positive va se maintenir», veut croire Paulette Lenert. «Tout le monde en a marre», reconnaît Xavier Bettel, qui espère, d’ici le 12 juin, d’autres «bonnes nouvelles».