Le gouvernement devrait communiquer à nouveau ce lundi. (Photo: Paperjam)

Le gouvernement devrait communiquer à nouveau ce lundi. (Photo: Paperjam)

La cessation immédiate de leurs activités ne sera pas sans conséquence pour nombre d’entreprises. L’État a décidé de reporter la perception des impôts et des taxes.

. La pandémie de coronavirus a imposé au gouvernement de prendre des mesures drastiques. Le but reste de limiter la contagion par ces moyens.

Mais  (DP) a aussi fait savoir clairement qu’il ne devait être question de céder à la panique. Les magasins seront par exemple approvisionnés de manière régulière. Des contacts ont par ailleurs déjà été pris avec les principales enseignes, afin «d’assurer une livraison à domicile aux personnes les plus vulnérables», a souligné le Premier ministre. La production et la distribution d’énergie et de produits pétroliers, les services du secteur de la santé avec les activités hospitalières et les laboratoires d’analyses médicales, la distribution de l’eau, la collecte et le traitement des eaux usées, l’enlèvement et la gestion des déchets, les transports publics, les systèmes d’échange, de paiement et de règlement des instruments financiers resteront assurés.

Sans les frontaliers, le système risque de s’écrouler

Il a aussi été indiqué «que l’État continuait à fonctionner» notamment grâce à des mesures de télétravail.

Le gouvernement est aussi parfaitement conscient que de nombreuses entreprises et activités vont être sévèrement touchées. Des mesures vont donc être prises, dont un report du paiement des impôts professionnels et des taxes. Le ministre des Finances  (DP) y travaille et communiquera sous peu à ce sujet. Un délai jusqu’au 15 mai a aussi été décidé en ce qui concerne le paiement des impôts.

La question des frontières se pose également. Le Luxembourg est en effet très dépendant de la main-d’œuvre frontalière. «Côté belge et côté français, il n’y a pour le moment pas de plan pour effectuer des contrôles renforcés aux frontières», a encore indiqué Xavier Bettel. «Mais il y a des réflexions du côté allemand. Nous avons discuté avec nos homologues allemands et les navetteurs en seront exclus. L’ensemble de notre système sanitaire, de soins, tout ce dont on a besoin risquerait en effet de s’écrouler si on ne pouvait plus compter sur nos frontaliers.»

Un appel à la solidarité

Face à ce «moment spécial pour nous tous et notre société», tant Xavier Bettel que  (LSAP), ministre de la Santé, ont lancé un appel à la solidarité, «un moment où les gens doivent s’entraider, se protéger les uns les autres».

La ministre de la Santé devait ensuite rejoindre la cellule de crise. Une nouvelle communication du gouvernement devrait avoir lieu ce lundi.