«Nos deux régions sont partenaires sur de nombreux plans. Il est dans l’intérêt de l’Union européenne de transformer les deux régions en zone de développement durable, de prospérité, de stabilité et de sécurité partagés», a expliqué dans un communiqué diffusé en marge du sommet des chefs d’État de l’Union européenne et de la Ligue des États arabes, qui a eu lieu ces 24 et 25 février à Charm el-Cheikh, en Égypte.
Ce sommet a rassemblé pour la première fois les chefs d’État ou de gouvernement de la Ligue des États arabes et de l’Union européenne (49 au total) «afin de renforcer les liens et le dialogue arabo-européens et de discuter des défis communs, tels que la sécurité, les échanges commerciaux, la migration ou le multilatéralisme», ajoute le communiqué du gouvernement.
«Des solutions politiques pour retrouver la paix»
Au sujet de la migration, le Premier ministre a insisté sur le fait de «s’attaquer à la source de la problématique. De nombreuses personnes qui traversent la Méditerranée sont des réfugiés fuyant les guerres qui ravagent leur pays d’origine. Il faut enfin trouver des solutions politiques à ces conflits afin de retrouver la paix.»
Une volonté partagée par les dirigeants européens. Le président de la Commission européenne, , a notamment déclaré lors d’une conférence de presse: «Nous avons discuté de nos relations pour en tirer la conclusion que nous voulons construire notre avenir ensemble, les uns avec les autres et non pas les uns contre les autres.»
315 milliards d’euros d’échanges commerciaux
«Nos relations commerciales se développent bien. Rien que sur l’année 2017, nous avons atteint un niveau d’échanges commerciaux de 315 milliards d’euros», a ajouté Jean-Claude Juncker. «L’échange des jeunes progresse. Il y a 17.000 étudiants arabes qui, dans le cadre du programme Erasmus, se sont déplacés en Europe. Il y a 8.000 étudiants européens qui ont fait un séjour Erasmus dans le monde arabe.»
Donald Tusk, président du Conseil européen, avait également insisté dans son discours d’ouverture dimanche, sur le fait que «nous sommes là pour renforcer notre coopération pour le bénéfice de nos peuples. Nous devons faire cela ensemble et ne pas le laisser à des puissances mondiales loin de notre région.» La Chine et la Russie étaient visées par cette déclaration.