C’est au terme d’un long bras de fer qu’un terrain d’entente avait , entre le ministre de la Fonction publique et la Confédération générale de la fonction publique (CGFP) quant à un avenant à l’accord salarial de la fonction publique. Ce mercredi, (DP), qui a pris le relais de (DP) au ministère, et la CGFP ont fait le point sur l’état de mise en œuvre des mesures.
En plusieurs étapes
En ce qui concerne la révision de l’allocation de repas, celle-ci passant de 144 à 204 euros par mois, le projet de loi a été validé le 12 février. «Avec les salaires d’avril, payés fin mars, il y aura donc le premier versement du montant revu», confirme Marc Hansen. Avec effet rétroactif au 1er janvier, comme cela avait été prévu.
L’État employeur doit rester efficace et attractif.
Un autre point important de l’accord concernait l’abolition de la règle 80-80-90 en ce qui concerne la rémunération du stagiaire au sein de la fonction publique. Celui-ci touchait au cours des deux premières années 80% du salaire plein, 90% lors de la troisième et dernière année prévue.
«Le projet de loi a été approuvé en conseil de gouvernement», explique encore le ministre. «Il va maintenant être déposé à la Chambre et suivre son parcours législatif: avis du Conseil d’État, des chambres professionnelles, des députés...» Il faudra donc patienter encore quelques mois.
Ce projet de loi inclura aussi la diminution du stage de 3 à 2 ans, voir une seule année si l’on bénéficie d’une dérogation selon son expérience professionnelle, son secteur d’activité... Ce stage est nécessaire pour que le nouvel entrant suive sa formation générale et sa formation spécialisée dans son administration.
Ces mesures auront un coût pour l’État. 45 millions d’euros en 2019 en ce qui concerne les stages, 17,5 millions pour la revalorisation de l’allocation de repas.
Faciliter le passage du privé au public
L’objectif de ces mesures est notamment d’attirer de nouveaux talents au sein de la fonction publique. «L’État employeur doit rester efficace et attractif», confirme Marc Hansen. «C’est ce que l’on vise. Comme on doit aussi faciliter le passage du privé vers le public.»
Le ministre va maintenant s’atteler à un autre chantier. «Je dois rencontrer les représentants des 60 sous-secteurs de la CGFP, afin de voir ce qui pose problème et ce qui va dans la réforme de 2015. Cela va prendre un certain temps, c’est évident», conclut Marc Hansen.