Avec «Lost in the 80s», Andy Bausch offre une séance de rattrapage aux nouveaux habitants du pays sur son histoire récente. (Photo: «Lost in the 80s»)

Avec «Lost in the 80s», Andy Bausch offre une séance de rattrapage aux nouveaux habitants du pays sur son histoire récente. (Photo: «Lost in the 80s»)

Andy Bausch a débuté sa carrière dans les années 80, à l’époque où le cinéma n’était pas encore un secteur professionnel au Luxembourg. Quarante ans plus tard, il consacre un documentaire à cette décennie: «Lost in the 80s» sort sur les écrans ce mercredi.

«Troublemaker», sorti en 1988, est son deuxième long métrage. Et probablement un des plus connus de l’histoire cinématographique du pays.

En faisant tourner le regretté et iconique Thierry van Werveke, Andy Bausch n’aurait probablement pas imaginé réaliser un jour un documentaire sur les années 80.

À cette époque, quand il ne tournait pas, le jeune homme de 20 ans s’inspirait, sans trop y porter d’attention, d’une actualité qui allait pourtant se révéler déterminante pour l’avenir du pays.

Avec le recul de plusieurs décennies, les événements de la vie et la réalisation du film, Andy Bausch revient sur l’émergence de la conscience environnementale, de la question linguistique et de la professionnalisation progressive des secteurs culturels dans les années 80:

«Il est surprenant de constater le peu de choses que les jeunes et nos concitoyens étrangers connaissent sur l’histoire de notre pays, sur les événements plus ou moins glorieux de notre histoire. À travers ce film documentaire, j’aimerais rendre l’Histoire plus accessible au plus grand nombre via le divertissement et la provocation», indique Andy Bausch, dans le dossier de presse du film. Une promesse tenue.

«Lost in the 80s»

Réalisation et scénario: Andy Bausch

Production et distribution:

Sortie le 9 octobre 2019

En luxembourgeois, sous-titré en anglais et en français

L’affiche du film (Photo: «Lost in the 80s»)

L’affiche du film (Photo: «Lost in the 80s»)