La technologie électrique – illustrée ici par la Tesla X – peine encore à convaincre les acheteurs ou les loueurs de voitures au Luxembourg. (Photo: Paperjam.lu / archives)

La technologie électrique – illustrée ici par la Tesla X – peine encore à convaincre les acheteurs ou les loueurs de voitures au Luxembourg. (Photo: Paperjam.lu / archives)

Les journalistes de Paperjam vous proposent un regard personnel sur un fait marquant de l’actualité de 2017.

Si les chiffres ne seront rendus officiels que début janvier, il y a fort à parier que 2017 sera synonyme d’année record pour le secteur automobile luxembourgeois.

Un record de vente de véhicules neufs qui tenait depuis 2008 – avec 52.359 nouvelles immatriculations – qui devrait être assez largement dépassé lorsque la barre des 54.000 unités aura probablement été franchie. Les professionnels du secteur ont donc toutes les raisons de se frotter les mains, d’autant qu’au niveau des ventes, le début d’année avait été mitigé.

Porté par la bonne conjoncture que connaît le pays, ce marché – qui est définitivement sorti des années de crise – est aussi épaulé par l’évolution démographique galopante que connaît le Luxembourg, faisant que sur le territoire il y a chaque année toujours un peu plus d’acheteurs potentiels de véhicules neufs. Si l’environnement économique devait rester favorable, la progression des ventes, redevenue constante depuis 2015, devrait perdurer en 2018 et dès lors atteindre un nouveau sommet.

À l’heure de la mobilité douce et de la mobilité verte, cette tendance pose question.

Les forces de vente préparées

Une question à laquelle un observateur répond que «plus le parc automobile est récent, plus il est propre», mais aussi que du côté des motorisations alternatives, hybrides ou électriques, «une prise de conscience s’est opérée».

Si elle peine encore à se traduire au niveau des ventes, toujours confidentielles en parts de marchés, toutes les parties concernées travaillent à leur promotion. «Les forces de vente sont désormais préparées», assure-t-on à la Fégarlux, le manque d’information des concessionnaires eux-mêmes sur ces nouvelles motorisations proposées – à coups de formations – ayant été comblé.

Ne reste donc plus désormais qu’à convaincre le grand public et ces acheteurs ou loueurs potentiels toujours plus nombreux à s’y intéresser d’un peu plus près à leur tour. Et aux autorités de continuer à assurer pleinement le rôle qu’elles ont à jouer en matière de réglementation, d’infrastructures, d’information et donc d’incitation.

Pour donner un véritable sens aux records à venir.