Bruno Tinoco Oliveira détient un master 2 en wealth management. (Photo: Uni)

Bruno Tinoco Oliveira détient un master 2 en wealth management. (Photo: Uni)

Nom: Bruno Tinoco Oliveira

Nationalité: Luxembourgeois & Portugais

Âge: 26

Formation:

  • Licence en économie appliquée, mention ingénierie économique et financière (Université Paris-Dauphine)
  • Master 1 en économie appliquée, mention ingénierie économique et financière (Université Paris-Dauphine)
  • Master 2, master in Wealth Management, Luxembourg School of Finance & Université du Luxembourg

Pourquoi as-tu choisi de rejoindre l’Uni?

«Malgré son manque de renommée à l’international, l’Uni propose des formations de très haut niveau, voire d’un niveau supérieur à celui de certaines institutions, présentes dans la Grande Région, qui profitent d’une certaine notoriété, non seulement auprès de la communauté étudiante, mais également auprès de nombreux recruteurs au Luxembourg.

Confiant dans l’avenir de l’Uni et dans le projet de la Luxembourg School of Finance, je me suis lancé dans le Master in Wealth Management. Le format ‘part-time’ s’est présenté comme une évidence, puisque celui-ci donne la possibilité aux étudiants de se constituer une expérience professionnelle de 24 mois tout en bénéficiant d’un cursus de très haut niveau, délivré exclusivement en anglais et par des professeurs de l’Uni, de nombreux professeurs d’autres universités de renommée mondiale ou encore des intervenants professionnels.

Ce format proposé par l’Uni au travers de la Luxembourg School of Finance et de ses innombrables partenaires sur la place financière luxembourgeoise sont la preuve que le potentiel de l’Uni, en tant qu’institution de formation et promoteur de l’insertion rapide des jeunes dans le monde du travail, va bien au-delà de l’idée que l’on peut se faire sur cette jeune université.

Quel sera ton projet professionnel au sortir de tes études?

«Depuis que j’ai entamé mes études supérieures, la place financière a évolué, elle s’est modernisée, elle a gagné en transparence et n’a cessé de gagner en notoriété.

Notre Place a surpris et continue de surprendre, par sa robustesse et sa stabilité face à de nombreux défis: abolition du secret bancaire, échange automatique d’informations, le dossier LuxLeaks ou encore la réglementation accrue et étendue à tous les métiers de la place financière. Au niveau des banques privées, le Luxembourg a su rester compétitif. En se repositionnant sur une clientèle opérant dans un cadre international, plus aisée et aux besoins à la fois plus exclusifs et exigeant plus que jamais des services sur mesure, le Luxembourg est en passe de devenir la base européenne pour de nombreuses banques privées de renommée internationale.

En stage chez ING Luxembourg depuis septembre 2014, j’ai eu l’opportunité d’intégrer le service Private Banking et d’y occuper un poste en support aux chargés de relation HNWI et UHNWI.

Ce poste me donne l’opportunité de suivre de près l’évolution et la transformation du métier de banque privée au Luxembourg, les défis à relever et les opportunités qui se créent pour la place financière luxembourgeoise. 

Aux côtés des chargés de relation, j’ai découvert un métier tout aussi intéressant que passionnant. Issu d’une formation essentiellement quantitative, mon aisance relationnelle s’est rapidement développée grâce au fait que je sois confronté à ces clients, exigeant un service irréprochable et en toute discrétion. Exercer le métier de chargé de relation dans une banque privée est effectivement ce que je souhaiterais faire. Je pense cependant qu’il faut rester ouvert et à l’écoute de toute proposition qui pourrait se présenter, surtout dans un environnement qui change rapidement et sans cesse. 

Souhaiterais-tu exercer cette profession au Luxembourg?

«Le Grand-Duché est mon pays de naissance, j’y ai vécu la plus grande partie de ma vie et je souhaiterais que cela se prolonge. Le fait de parler le luxembourgeois est une raison supplémentaire pour rester au Luxembourg, compte tenu de l’avantage que cela peut constituer auprès d’une clientèle résidente et plus traditionnelle.

Le Luxembourg est un pays extraordinaire et on ne peut, à mon sens, le comparer à aucun autre pays de l’Union européenne. Les perspectives de croissance du PIB sont maintenues au-dessus de la moyenne européenne, malgré toutes les difficultés que rencontrent les pays voisins.

Le secteur bancaire et la place financière ont bien résisté aux changements profonds auxquels ils ont été confrontés. De nombreuses banques privées songent à établir leur ‘base européenne’ au Grand-Duché, ce qui contribuerait davantage à la compétitivité de la Place par rapport aux grandes ‘capitales financières’ telles que Paris, Londres ou encore Zurich.

Dans 10 ans, le Luxembourg sera…

«Dans le meilleur des scénarios, la base d’opérations européenne privilégiée par les banques privées, family offices et clients fortunés, en quête de services personnalisés et d’excellence en matière de services financiers, allant du simple conseil d’investissement à la planification successorale du patrimoine familial.

Mais l’économie luxembourgeoise ne dépendra plus uniquement de sa place financière. Le pari pris sur les fintech aura déclenché une vague de lancements de start-up innovantes et le pôle scientifique de l’Uni aura pris de l’ampleur. Le Luxembourg s’établira comme un centre névralgique en matière de recherche scientifique et d’innovation technologique.»