Maurice Léonard: «Aujourd’hui, je consacre ma vie pour une de mes plus belles passions, mon travail.» (Photo: DR)

Maurice Léonard: «Aujourd’hui, je consacre ma vie pour une de mes plus belles passions, mon travail.» (Photo: DR)

Monsieur Léonard, pouvez-vous nous parler de votre première expérience professionnelle, de votre premier emploi? Et de ce qu’il vous a apporté…

«Mes premières expériences professionnelles ont été diversifiées puisque je suis resté six mois comme opérateur dans une scierie à Vielsalm. Eh oui, déjà le bois! Ensuite j’ai rejoint le secteur de la finance durant 10 années en Belgique, entre le ministère des Finances – secteur TVA – et la banque-assurance.

Ces expériences ont été enrichissantes pour moi et surtout m’ont permis de découvrir le monde de l’entreprise et son fonctionnement. Mais j’ai surtout pu me rendre compte que j’ai toujours eu envie de créer mon projet, de lancer mon histoire. Wood Optic Diffusion est l’accomplissement de plusieurs années de réflexion.

Aujourd’hui, je consacre ma vie pour une de mes plus belles passions, mon travail.

Vous avez fondé et dirigez aujourd’hui Wood Optic Diffusion. Comment envisagez-vous l’évolution de votre société? Où en sera-t-elle dans 15 ans?

«Dans 15 ans, Wood Optic Diffusion n’aura cessé de croître à son rythme. Nous proposons des produits de luxe issus de techniques d’artisanat de haut niveau. Ceci implique la passion des femmes et des hommes de notre entreprise, et un très long processus de fabrication.

Le temps passé sur la lunette ne compte pas. Nous voulons juste manufacturer les plus belles lunettes du monde.

Je souhaite que Wood Optic Diffusion perdure et continue son histoire. Évidemment, je nous souhaite d’être connus mondialement et d’avoir nos points de vente dans les plus belles rues du monde…

Nous continuons notre ascension en prenant le temps de bien faire les choses et surtout de continuer d’avancer avec nos valeurs.

Nous attachons une grande importance à notre image et nous souhaitons communiquer au mieux notre message, notre histoire.

Qu’avez-vous retenu de l’actualité de ces derniers jours? Quel événement vous a plus particulièrement marqué? Et pourquoi?

«J’ai eu un coup de cœur pour l’Amérique, et je peux dire que c’est ma deuxième terre d’accueil. C’est pourquoi je peux parler du débat de la libéralisation des armes. Ce sujet me touche, car de trop nombreux drames humains secouent l’Amérique, pays où j’ai de nombreux clients devenus amis qui sont affectés de près ou de loin par ces événements.

Et forcément, en tant qu’Européen, je suis touché par la situation actuelle de la migration. Je pense que beaucoup de gens ne voient pas l’opportunité que représentent les migrants.

Chaque personne peut apporter une valeur ajoutée et je crois qu’ils peuvent également apporter à l’Europe une bouffée d’air frais. N’oublions pas que Steve Job était un migrant… un grand de ce monde, qui a marqué l’histoire.

Nous ne pouvons pas nous permettre de nous sous-estimer les uns les autres. Il est important de se serrer les coudes. En tant que chef d’entreprise, je peux vous dire l’importance de l’esprit d’équipe, de l’entraide. Il faut savoir se soutenir pour devenir plus forts et grandir.»