Monsieur Iachetta, pouvez-vous nous parler de votre première expérience professionnelle, de votre premier emploi? Et de ce qu’il vous a apporté…

«Diplômé en 2000, j’ai eu la chance de forger ma première expérience dans le domaine bancaire au sein de la société Dexia. À cette époque, le passage à l’euro était la priorité de chaque entreprise, il fallait donc migrer l’ensemble des solutions métier qui étaient en production.

Je faisais partie d’une équipe très jeune et dynamique, mais qui disposait d’une grande liberté d’exécution. Cet environnement m’a permis de transformer mes connaissances alors très académiques en une expérience professionnelle.

Je suis resté cinq années chez Dexia, partagé entre différents projets qui m’ont fait évoluer au jour le jour sur des environnements divers, ce qui me donnera quelques années plus tard l’envie d’entreprendre!

Vous dirigez aujourd’hui Mobilu. Comment envisagez-vous l’évolution de votre société? Où en sera-t-elle dans 15 ans?

«En 2011, la plupart des dirigeants d’entreprises étaient confrontés aux nouveaux challenges en matière de mobilité. En effet, beaucoup se demandaient comment allait se comporter BlackBerry dans les années à venir et les employés souhaitaient être équipés de nouveaux outils leur permettant d’optimiser leur productivité.

Nous avons donc apporté des solutions alternatives à la plateforme BlackBerry, leader sur le marché à l’époque, qui permettait de gérer à distance la flotte des terminaux mobiles.

Deux années plus tard, nous avons répondu aux nouveaux challenges auxquels les dirigeants faisaient face en mobilisant au sein d’une app mobile unique l’ensemble des outils de travail présents actuellement sur un ordinateur portable.

Dans les années à venir, Mobilu a pour objectif premier de conforter sa place dans différents secteurs d’activités spécifiques tels que l’aviation d’affaires, pour ensuite pouvoir s’étendre à l’international sur des marchés plus grands au travers de partenariats stratégiques.

Qu’avez-vous retenu de l’actualité de ces derniers jours? Quel événement vous a plus particulièrement marqué? Et pourquoi?

«Le numéro un mondial de l'automobile Volkswagen a reconnu qu'il avait équipé 11 millions de véhicules de moteurs diesel dotés d'un logiciel permettant de fausser les contrôles officiels de niveau de pollution.

Ce scandale a fait chuter le titre à la Bourse et entache l'image de l'industrie allemande! Même si la marque risque une amende record, cette attitude montre bien que même en étant un leader sur le marché, il faut batailler très dur pour le rester!  On peut donc avoir la position de ‘Goliath’ mais il faut garder la mentalité de ‘David’!».