Membre du CSV, Georges Bach est député européen depuis 2009. Il a été réélu en 2014. (Photo: DR)

Membre du CSV, Georges Bach est député européen depuis 2009. Il a été réélu en 2014. (Photo: DR)

Monsieur Bach, quel a été votre premier acte militant?

«Après de longues années d’activité syndicale, je me suis lancé en politique dans les années 90. Mon premier engagement a été la campagne électorale – au sein du CSV – pour les élections communales en 1999.

Je me suis engagé pour Luxembourg-ville, en faveur des transports en commun et pour la sécurité des quartiers près de la gare. Vingt ans plus tard, ces sujets restent d’ailleurs toujours d’actualité.

Comment envisagez-vous l’avenir politique du CSV au regard des prochaines échéances électorales?

«Nous venons de terminer l’élaboration du ‘Grondsatzpabeier’, ainsi que l’actualisation et la refonte de nos statuts. Et récemment, nous avons lancé la procédure qui nous permet de déterminer notre tête de liste.

Le CSV a toujours su proposer des listes composées d’hommes et de femmes représentant des compétences diverses, faisant preuve d’une grande expérience dans différents domaines (économie, finance, industrie, agriculture, etc.), sans oublier d’y inclure les jeunes qui témoignent d’un dynamisme, d’une motivation et d’un engagement exemplaires.

Je suis donc confiant pour l’avenir!

Qu’avez-vous retenu de l’actualité de ces derniers jours? Quel événement vous a plus particulièrement marqué? Et pourquoi?

«Personnellement, le fait marquant de ces dernières semaines était le procès LuxLeaks et l’accusation d’Antoine Deltour, Raphaël Halet et le journaliste Édouard Perrin.

Il y a quelques semaines, le Parlement européen a retravaillé le texte proposé par la Commission européenne au sujet du secret d’affaires.

Nous avons réussi à apporter des garanties, assurant à la fois la protection du secret d’affaires et de la liberté d’expression. Pour moi, ainsi que pour nombre d’autres, ce texte est une réussite.»