Patrick Pereira Dias aimerait «trouver un travail qui mêle théorie et pratique en lien avec le béton». (Photo: Uni)

Patrick Pereira Dias aimerait «trouver un travail qui mêle théorie et pratique en lien avec le béton». (Photo: Uni)

Prénom: Patrick

Nom: Pereira Dias

Nationalité: Portugaise & luxembourgeoise

Âge: 25

Éducation: «Une fois mon diplôme de fin d’études secondaires techniques obtenu au Lycée Michel Lucius, j’ai décidé de m’inscrire à l’Université du Luxembourg pour suivre le bachelor professionnel en ingénierie, option génie civil. Même si le bachelor professionnel est prévu au départ pour des études courtes, étant très intéressé par le domaine de la construction et encouragé par les professeurs, j’ai continué en master of science in civil engineering, option megastructure engineering with sustainable resources. Ce choix n’a pas été facile, car il a fallu que je suive en parallèle du master des cours de math et mécanique pour décrocher les crédits manquants. Je prépare actuellement mon travail de fin d’études qui porte sur la création de blocs de béton à base de fibres végétales de miscanthus. Cette plante aussi appelée «herbe à éléphant» peut pousser sur des terres peu fertiles et constitue un excellent isolant thermique et acoustique.

Pourquoi as-tu choisi de rejoindre l’Uni?

«Ce fut pour moi une évidence de rejoindre l’Uni, j’avais déjà tout ici, ma famille, ma copine, mes amis et la formation proposée en génie civil me correspondait tout à fait. Pourquoi dès lors partir à l’autre bout du monde lorsque l’on a déjà tout ce qu’il faut sur place! En plus, en étudiant au Luxembourg, cela était beaucoup plus avantageux financièrement et également au niveau des langues, l’Uni m’apportait ce qu’aucune autre université ne pouvait m’offrir, une formation trilingue français, anglais et allemand.

Quel sera ton projet professionnel au sortir de tes études?

«Je ne sais pas encore précisément, mais dans l’idéal, j’aimerais trouver un travail qui mêle théorie et pratique en lien avec le béton. Ayant eu l’opportunité de faire différents stages au sein d’entreprises de construction (CDCL, Manuel Cardoso, Paul Wurth), j’ai pu mettre en pratique les connaissances acquises et bénéficier de l’expérience terrain pour mieux analyser et comprendre la théorie. C’est vraiment ces deux aspects-là que je souhaite retrouver dans ma future activité professionnelle et c’est pourquoi je m’oriente aujourd’hui vers un doctorat en partenariat avec Chaux de Contern afin d’étudier plus en profondeur l’alchimie entre béton et miscanthus. Partant d’un bachelor professionnel, je ne pensais pas en arriver là aujourd’hui! Je dois dire que les professeurs à l’Uni m’ont toujours encouragé et ça m’a beaucoup aidé à aller de l’avant et à relever de nouveaux challenges.

Souhaiterais-tu exercer cette profession au Luxembourg?

«J’aimerais exercer ma profession au Luxembourg, mais si possible avec des missions à l’étranger, car j’apprécie beaucoup les échanges avec d’autres cultures. C’est très stimulant de réfléchir autrement et de remettre en question sa propre vision. J’en ai fait l’expérience lors de mon échange universitaire à Munich à la fin du bachelor, j’ai beaucoup appris en peu de temps avec les étudiants venus du monde entier. Nous étions dans la même situation, nous apprenions les mêmes connaissances et pourtant nous avions des façons totalement différentes d’aborder les choses.  

Dans 10 ans, le Luxembourg sera…

«… un pays modernisé et diversifié. Modernisé, car les nombreux chantiers en cours (tram, Belval, centre-ville, etc.) montrent la volonté du gouvernement de rendre le pays plus attractif grâce à des infrastructures modernes et durables. Diversifié, car il ne dépendra plus exclusivement du secteur financier, mais se basera sur d’autres secteurs stratégiques dans lesquels la recherche aura un rôle important à jouer. En ce qui me concerne, je vois beaucoup de défis à relever dans le secteur de la construction, ce qui me motive encore plus à poursuivre mes études au Luxembourg.»