Les opérateurs de Cita ont remarqué une fluidification du trafic et une baisse des comportements dangereux sur les autoroutes soumises à la modulation de la vitesse maximale autorisée. (Photo: Capture d'écran/Cita.lu)

Les opérateurs de Cita ont remarqué une fluidification du trafic et une baisse des comportements dangereux sur les autoroutes soumises à la modulation de la vitesse maximale autorisée. (Photo: Capture d'écran/Cita.lu)

L’expérience lancée en juin 2019 s’avère concluante selon l’Administration des ponts et chaussées, avant même la publication des résultats officiels.

Après sept mois de phase-test, l’Administration des ponts et chaussées a décidé de prolonger la modulation de la limitation de vitesse en heure de pointe le matin sur les autoroutes A1 et A6. Une «expérience positive», décrit le communiqué succinct envoyé vendredi, qui se poursuivra donc au-delà du 6 janvier.

Le rapport officiel sur la période de test n’est pas attendu avant plusieurs mois, a indiqué l’Administration des ponts et chaussées à Paperjam. Toutefois, un premier bilan empirique conclut à des résultats «très encourageants»: «Le flux du trafic est devenu plus homogène et les changements de file ainsi que les manœuvres de freinage brusques ont diminué, ce qui a eu comme conséquence une fluidification générale du trafic et une réduction du temps de trajet et du risque d’accident.»

C’est ce qui ressort des observations des opérateurs de  (Contrôle et information du trafic sur les autoroutes), mais aussi des retours de conducteurs ayant noté une fluidification du trafic et une baisse de leur consommation de carburant. «La vitesse maximale a diminué, mais la vitesse moyenne a augmenté, ce qui prouve une plus grande fluidité du trafic», ajoute l’Administration des ponts et chaussées.