Les règles d’or d’une fusion/acquisition réussie dans le secteur financier Julian Pierrot / Maison Moderne Publishing SA

Les règles d’or d’une fusion/acquisition réussie dans le secteur financier Julian Pierrot / Maison Moderne Publishing SA

Le contexte économique actuel risque de déclencher une vague de réorganisation des entreprises qui prendrait la forme d’une fusion ou d’une acquisition. Quels que soient leur taille ou leur secteur d’activité, tous les acteurs de la place financière sont concernés. Afin d’opérer cette phase de transition dans les meilleures conditions, il convient d’être attentif et de respecter quelques bonnes pratiques légales et commerciales. Ce sont ces éléments qu’éclairciront les experts d’Arendt présents à l’occasion de ce 4e épisode du podcast Arendt We Live. Un événement qui aura lieu le 15 juin 2021 au sein d’Arendt House et sera diffusé en direct sur paperjam.lu.

Trois autres podcasts sur des aspects spécifiques des fusions et acquisitions seront également disponibles à l’écoute : TVA ; Clause de non-concurrence et aides de l’état ; Droit du travail.

Plantons le décor, clarifions le contexte économique dans lequel évoluent aujourd’hui les entreprises de la place financière. D’un côté, une période de taux d’intérêt très bas provoquant une baisse des revenus. De l’autre côté, une réglementation toujours plus contraignante, et plus coûteuse aussi. En effet, adapter son activité à des réglementations nouvelles a un prix qui s’avère élevé.

Afin d’être en conformité, tout en optimisant les coûts de ces transformations, les entreprises sont tentées de réorganiser leur structure, mais aussi de chercher des perspectives de croissance au travers de ces réorganisations. Ces dernières peuvent être des acquisitions notamment, en vue de réaliser des économies d’échelle, ou bien des fusions.

Il convient ici de définir précisément ce dont on parle. Une fusion est souvent synonyme d’une réorganisation interne motivée par des contraintes réglementaires. Le Brexit a par exemple été le moteur de ce type de réorganisation. En l’absence de tiers impliqué, c’est un processus relativement simple à opérer.

L’acquisition est quant à elle synonyme de croissance externe, elle implique un tiers, et donc une phase de négociation, c’est-à-dire un processus plus formel.

À ces deux possibilités s’ajoute enfin une alternative: le «share deal» ou l’«asset deal», qui correspondent respectivement à l’acquisition des actions du propriétaire d’un bien immobilier ou directement à l’acquisition du bien immobilier en question.

Le nombre de restructurations, qu’elles soient de type acquisition ou fusion, est particulièrement en hausse dans le secteur financier, mais précisons que toutes les entreprises sont concernées.

Si l’opération peut sembler périlleuse, elle ne l’est en réalité pas, à condition d’être bien accompagné au moment de franchir le pas. Il est possible d’identifier en amont et de façon très pragmatique les difficultés qui peuvent apparaître au cours du processus, mais aussi les points où être particulièrement vigilant. Le respect de la chronologie réglementaire est enfin indispensable. Autrement dit, il est fondamental de faire les choses dans l’ordre, tout en respectant certains délais entre chaque étape du processus, pour garantir le succès de l’opération. Il est également fondamental de connaître le cadre réglementaire.

Invités:

Podcasts spécifiques :

- TVA

- Clause de non-concurrence et aides de l’état

- Droit du travail