Malgré , le gouvernement reste et a soumis au vote, ce mercredi 29 juin, de nouveaux assouplissements des mesures liées à la pandémie, qui ont été adoptés par les députés avec 59 voix pour.
L’entrée en vigueur de cette nouvelle loi Covid est prévue le lendemain de sa publication. Elle reste applicable jusqu’au 31 octobre 2022 inclus.
On vous rappelle ce qui change: – La durée d’isolement, en cas d’infection au Covid-19, passe de dix à sept jours. Il reste possible de sortir plus tôt d’isolement avec deux tests antigéniques rapides négatifs à moins de 24 heures d’intervalle. – Plus besoin d’être vacciné, testé négatif ou guéri du Covid pour se rendre dans les hôpitaux et institutions de soins. Le régime CovidCheck 3G disparaît. «Cela n’a plus de sens, puisque les personnes vaccinées ou guéries peuvent quand même être porteuses du virus et l’introduire dans l’institution», argumente le ministère de la Santé dans l’exposé des motifs du projet de loi. Le port du masque y reste, en revanche, obligatoire. – Les mesures en place dans les centres pénitentiaires s’alignent sur celles de la population générale.
Le port du masque reste facultatif dans les transports en commun
Le CSV a déposé une motion pour inviter le gouvernement à tout mettre en œuvre pour faire face à une nouvelle vague en automne et à dresser un bilan détaillé sur l’efficacité des mesures mises en place depuis le début de la pandémie.
Ces nouveaux assouplissements arrivent peu après En France, face à la nouvelle vague de cas, la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, a recommandé en début de semaine le port généralisé du masque dans les transports en commun. Une consigne appuyée par la Première ministre, Élisabeth Borne, qui a également recommandé le port du masque dans les espaces clos. Pour autant, l’exécutif français ne souhaite pas revenir à une quelconque obligation. Une stratégie à l’opposé de l’Italie qui, depuis la mi-juin, a réimposé le port d’un masque FFP2 dans les transports en commun.
Et au Luxembourg? «Bien que le port du masque ne soit plus obligatoire dans les transports publics, rien n’empêche de continuer à le porter volontairement», souligne le ministère de la Santé interrogé sur la possibilité du retour du masque dans les transports en commun. Pour autant, il «recommande que les personnes à risque continuent à porter un masque lorsqu’elles se déplacent en transport en commun ou dans des lieux où elles sont exposées à un risque de contagion».