«Ça y est!» Dans un tweet, vendredi après-midi, le président de la Région Grand Est, Jean Rottner, annonce la finalisation du rachat de 16 rames de TER à son collègue de la Région Normandie, Hervé Morin.
Les 16 rames TER 2N NG coûteront 100 millions d’euros et serviront, selon le communiqué de presse qui a suivi, à «mettre en service un véritable RER pour le Sillon lorrain, avec des trains de 1.000 places en heures de pointe» sur l’axe Nancy-Metz-Luxembourg.
Un double objectif donc, d’ajouter du matériel et des capacités aux heures de pointe, mais aussi de lancer un service au plus près des utilisateurs et plus seulement dans les grandes gares du sillon (Metz – Hagondange – Thionville).
Ces 16 rames restent «homogènes avec les 25 TER 2N NG (3 caisses) utilisées actuellement. Elles s’inscrivent également dans la chaîne d’équipement des rames du Grand Est en ERTMS niveau 1 (système de signalisation européen) requise sur cette liaison transfrontalière.»
10 des 16 rames en 2024
Deux rames seront transférées en 2021, 10 en 2024 et 4 en 2025.
Cet achat, à la valeur du matériel au moment du transfert entre les deux régions, s’inscrit dans un «vaste programme d’investissement pour développer la desserte transfrontalière du Luxembourg qui comprend une série de travaux d’infrastructures, parmi lesquels la construction d’un nouveau centre de maintenance dédié à la flotte de matériel à deux niveaux à Montigny-lès-Metz, pour 90 millions d’euros», dit aussi le communiqué.
500 autres millions d’euros d’investissement
La Région Grand Est avait annoncé un vaste plan d’investissement à 500 millions d’euros, le 5 juillet, avec:
- l’acquisition de 30 rames Coradia Polyvalent bimode d’Alstom pour quadrupler l’offre de transport sur les 7 lignes transfrontalières vers l’Allemagne à partir de 2024;
- l’acquisition de 9 nouvelles rames Régiolis (5 rames à capacité moyenne et 4 à grande capacité) pour un montant de plus de 102 millions d’euros, dont les premières livraisons sont prévues en 2022;
- l’acquisition de cinq rames, dans le cadre du projet national d’expérimentation de train à hydrogène à l’horizon 2022.