«Au Luxembourg, 18% des salariés bénéficient de chèques-repas, de repas gratuits ou de cantines, soit plus de 75.000 personnes», rappelle Sarah Mellouet, qui estime ainsi qu’«employeurs et salariés bénéficiaires ont à leur disposition un outil de soutien à la relance». (Photo: Paperjam)

«Au Luxembourg, 18% des salariés bénéficient de chèques-repas, de repas gratuits ou de cantines, soit plus de 75.000 personnes», rappelle Sarah Mellouet, qui estime ainsi qu’«employeurs et salariés bénéficiaires ont à leur disposition un outil de soutien à la relance». (Photo: Paperjam)

Alors que le télétravail pourrait avoir un impact important sur le secteur de la restauration, déjà mis à mal durant cette crise, Sarah Mellouet, de la Fondation Idea, propose de recourir à un outil de relance, les chèques-repas, en durcissant leurs conditions d’utilisation.

Pour compenser l’impact négatif du télétravail, de rigueur en temps de pandémie, sur le secteur de la restauration – le travailleur déjeunant alors chez lui –, le chèque-repas pourrait être un instrument efficace.

C’est en tout cas ce que prétend Sarah Mellouet, de la Fondation Idea: «La mobilisation à bon escient d’un tel outil s’avérerait très utile», assure-t-elle.

L’économiste rappelle l’impact non négligeable du télétravail sur le secteur de la restauration: avec seulement la moitié des salariés du Luxembourg effectuant un jour de télétravail par semaine, cela représenterait 220.000 repas «perdus», au prix moyen de 10 euros, soit plus de 100.000.000 d’euros de perte de chiffre d’affaires par an, calcule-t-elle.

Deux pistes

Deux pistes pourraient alors être suivies: restreindre les possibilités d’usage des chèques-repas aux seuls restaurants et réduire leur durée de validité pour accélérer leur distribution aux restaurateurs.

Un durcissement des conditions d’utilisation qui permettrait de revenir à la «philosophie initiale de soutien à la restauration», affaiblie par des repas pris à domicile. Et surtout de soutenir l’horeca, déjà lourdement touché par la crise du Covid-19 (durant le confinement, il a ainsi accusé une baisse de 90% de son taux d’activité par rapport à la normale).

«Au Luxembourg, 18% des salariés bénéficient ainsi de chèques-repas, de repas gratuits ou de cantines, soit plus de 75.000 personnes», rappelle Sarah Mellouet, qui estime ainsi qu’«employeurs et salariés bénéficiaires ont à leur disposition un outil de soutien à la relance».