Il est nécessaire de développer de nouveaux produits éco-efficients et circulaires qui considèrent les risques et impacts sur l’environnement des biens et services produits par les entreprises, et ce à chaque étape de leur cycle de vie, selon l’INDR. (Photo: Shutterstock)

Il est nécessaire de développer de nouveaux produits éco-efficients et circulaires qui considèrent les risques et impacts sur l’environnement des biens et services produits par les entreprises, et ce à chaque étape de leur cycle de vie, selon l’INDR. (Photo: Shutterstock)

Pour réduire l’impact environnemental de ses biens et services, une entreprise peut recourir à un instrument: le diagnostic environnemental des produits, qui permet d’évaluer l’impact de ceux-ci tout au long de leur cycle de vie.

Un problème

Notre modèle d’économie linéaire (take, make, waste) aboutit à l’épuisement des ressources naturelles, rappelle l’INDR dans son Guide ESR. Pour éviter la surexploitation de ces dernières, il est nécessaire de développer de nouveaux produits éco-efficients et circulaires qui considèrent les risques et impacts sur l’environnement des biens et services produits par les entreprises, et ce à chaque étape de leur cycle de vie – de l’extraction des matières premières au traitement et à la réutilisation des ressources consommées (cradle to cradle).

Une solution

Les principes de l’économie circulaire s’inspirent de la nature. Or, dans la nature, il n’y a pas de déchets. Les ressources employées redeviennent des matières premières après utilisation. L’économie circulaire étend ce principe du zéro pollution et 100% recyclage aux biens et services produits par les entreprises.

Dans ce modèle circulaire, les matériaux contenus dans un produit sont, en fin de vie, valorisés (recycling, upcycling) et reconvertis en nutriments biologiques et techniques, prêts à être réintroduits dans un nouveau cycle de production.

À cette fin, l’écoconception aide à concevoir de nouveaux biens et services plus responsables dès le départ et offre des opportunités pour transformer les gammes existantes.

Pour cela, l’entreprise doit réaliser un diagnostic environnemental de ses produits, qui prend en compte les impacts réels et potentiels (matières premières, énergie, eau, air, sol, pollutions, nuisances, déchets, coûts) aux différentes étapes du cycle de vie.

«En considérant les aspects environnementaux bien en amont de chaque projet de développement, et tout au long du processus de création, il est possible d’identifier des solutions éco-innovantes qui réduisent les impacts négatifs et renforcent les effets souhaitables des prototypes», explique l’INDR dans son Guide ESR.

Le design écologique peut aussi intervenir à plusieurs niveaux (processus de production, optimisation du produit ou service rendu, distribution) pour réduire l’intensité matérielle et énergétique, ce qui transforme parfois le business mode.

Enfin, un produit peut devenir un service en location, nécessitant de nouvelles solutions de financement (mobilité, éclairage).

Cet article a été rédigé pour la newsletter Paperjam Green, le rendez-vous mensuel pour suivre l’actualité en matière d’environnement, de climat, de mobilité, de RSE et de green finance.