2021 fut une année record pour le gestionnaire d’actifs Candriam, affilié à New York Life Insurance. Ses actifs sous gestion totaux ont ainsi augmenté de 18 milliards d’euros pour atteindre la somme de 158 milliards d’euros à l’issue de 2021.
Simultanément, Candriam indique une progression en matière d’investissement durable et responsable. Les actifs sous gestion des produits et solutions ESG constituent à présent 67% de l’encours total de l’asset manager. Dépassant les 100 milliards d’euros, la société déclare qu’il s’agit d’un seuil historique qu’elle n’avait encore jamais atteint.
Je tiens à remercier nos clients qui continuent de placer leur confiance en Candriam, reconnaissant ainsi notre rôle pionnier dans l’investissement durable et nos valeurs fondamentales de conviction et de responsabilité.
Soulignant ce tournant historique, Naïm Abou-Jaoudé, directeur général de Candriam et président de New York Life Insurance International, a déclaré: «Je tiens à remercier nos clients qui continuent de placer leur confiance en Candriam, reconnaissant ainsi notre rôle pionnier dans l’investissement durable et nos valeurs fondamentales de conviction et de responsabilité.»
Le poids des assemblées générales
Candriam explique que ses stratégies actions thématiques globales, conçues pour générer un impact environnemental ou social positif, ont porté leurs fruits. En plus des retours sur investissement long terme attendus, ces stratégies ont attiré 2,1 milliards d’euros de flux net sur un total de 7,4 milliards d’euros.
La société a d’ailleurs recruté l’année passée pour pousser cet axe de croissance et lancé de nouveaux fonds cette année. «Cette année encore, nous avons pu atteindre un record d’encours sous gestion, poursuivant notre trajectoire de croissance avec un doublement des actifs au cours des sept dernières années», précise Naïm Abou-Jaoudé. Et il poursuit: «La force de notre plateforme réside dans l’engagement continu de nos collaborateurs, le soutien indéfectible de notre actionnaire et la flexibilité de notre organisation portée par son expertise ESG, ses solutions innovantes, sa transparence et son attention continue à la performance.»
Cette année encore, nous avons pu atteindre un record d’encours sous gestion, poursuivant notre trajectoire de croissance avec un doublement des actifs au cours des sept dernières années.
L’une des raisons sous-jacentes à la performance ESG de Candriam provient de l’engagement actionnariat et du vote en assemblée générale, détaille la société. L’année dernière, elle a par exemple participé à 2.060 assemblées générales sur les sociétés détenues dans son portefeuille et a voté 26.605 résolutions.
De la sorte, l’asset manager rapporte s’être opposé à environ 25% des résolutions présentées par les directions générales. Plus particulièrement, le gestionnaire d’actifs a jugé que les éléments de nombreuses feuilles de route dédiées à la transition climatique étaient jugés insuffisants pour lui permettre un vote en tout état de cause.
Les coalitions d’investisseurs
Poussant davantage son expertise ESG, Candriam affirme avoir participé à 18 nouvelles initiatives de coalitions d’investisseurs en 2021. Elle a par exemple initié une initiative portant sur le respect des droits humains dans l’utilisation des technologies de reconnaissance faciale, aboutissant à la signature d’une déclaration par 50 investisseurs internationaux. La somme des signataires représente plus de 4.500 milliards de dollars d’encours sous gestion.
La même année, Candriam a également suivi la tendance mondiale des principaux asset managers, rejoignant l’initiative Net Zero Asset Managers. Avec cet engagement, Candriam déclare s’être fixé l’objectif de réduire de 50% les émissions sur une part significative de ses investissements d’ici 2030 et d’assurer la transition vers le net zéro d’ici 2050 au plus tard.
Au niveau de l’analyse d’impact, la société de gestion d’actifs annonce avoir mis à jour son modèle d’analyse ESG des émetteurs souverains. Sur la base de ce modèle, les recherches menées par Candriam lui ont permis de révéler que si les pays peu performants en matière environnementale continuent d’épuiser de grandes quantités de ressources naturelles, ils subiront à terme des impacts négatifs sur les plans sociaux, économiques et environnementaux.