La crise sanitaire mondiale a eu un effet bénéfique sur les activités philanthropiques. La Fondation de Luxembourg (FDL) l’a observé tout au long de l’année, grâce notamment à , qu’elle a elle-même mise en place dès le mois d’avril 2020. Elle a permis de récolter des dons pour près de 1,6 million d’euros. Une somme qui a permis de soutenir la recherche, la santé et les populations fragilisées dans le contexte de la crise.
Aujourd’hui, à l’heure de tirer le bilan du dernier exercice, , directrice générale de la FDL, observe que l’année 2020 «a été vécue à un rythme très soutenu et se termine avec un record de 10 millions d’euros distribués à 300 projets caritatifs partout dans le monde». C’est un million de plus que l’année précédente.
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Depuis le début de cette année, elle constate aussi un intérêt croissant pour la philanthropie, marqué par la création de quatre fondations au cours du premier trimestre et, surtout, de nombreux projets en voie de finalisation.
Elle y voit deux raisons: «En premier lieu, la crise a suscité une réflexion sur la fragilité de la vie et la volonté de laisser une trace. Mais il faut aussi tenir compte du fait que certaines personnes, qui étaient déjà en contact avec nous, ont enfin trouvé le temps pendant le confinement de finaliser leur projet.»
La crise a suscité une réflexion sur la fragilité de la vie et la volonté de laisser une trace.
L’an dernier, six nouvelles fondations ont été lancées, mais avec des montants importants: 26 millions d’euros au total.
En termes de tendances, la FDL a observé une augmentation de 12% des montants versés dans le secteur de la recherche et la santé, qui arrive en première position avec 41% des financements totaux. «C’est évidemment lié au coronavirus, mais pas uniquement», note Tonika Hirdman. «Les fondateurs ont aussi soutenu des projets contre le cancer, les maladies neurologiques ou l’épilepsie.»
En deuxième place, on trouve les projets liés à la pauvreté et la cohésion sociale, puis ceux destinés à soutenir l’éducation. Effet du Covid, à nouveau, un soutien accru à des projets destinés à soutenir des jeunes, en Europe, afin d’éviter le décrochage scolaire.
«Nous observons également un intérêt croissant pour les projets liés à la biodiversité et au changement climatique», pointe encore madame Hirdman. «Il semble évident que ce sont des thèmes qui vont monter en puissance au fur et à mesure que les États augmentent également leur soutien.»