Pas assez rentables? À vendre. Ce mercredi matin, le géant britannique des produits ménagers et domestiques Reckitt Benckiser annonce mettre en vente une série de ses assets, toujours dans la dynamique de simplification de son business entamée en 2022: cherchent repreneurs Air Wick, Calgon, Mortein ou Cillit Bang, qui n’ont rapporté «que» 2,26 milliards d’euros au groupe en 2023.
L’entreprise, qui compte encore 13 structures à la Poudrerie à Leudelange, va se concentrer sur trois lignes de business avec des produits qui ont connu une croissance annuelle supérieure à 7% par an depuis 2018 et qui ont généré une marge brute de 61% l’an dernier, qui ont largement permis au groupe d’atteindre plus de 12,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Dans ces «power brands» se retrouvent Strepsils, Gaviscon, Nurofen, Harpic, Finish, Vanish, Durex et Veet, pour n’en citer que quelques-unes.
«Aujourd’hui, nous annonçons un pas important en avant pour établir Reckitt comme une entreprise de classe mondiale dans le domaine de la santé et de l’hygiène», a commenté le CEO, Kris Licht. «Notre portefeuille de power brands leaders du marché recentré et plus simple nous positionne au mieux pour servir nos clients. Cela générera de l’attractivité à long terme pour les actionnaires de Reckitt. Je suis aussi heureux d’annoncer la nomination d’un certain nombre de leaders au comité exécutif [dont Eric Gilliot pour l’Europe, ndlr] pour atteindre cette croissance et cette opportunité de création de valeur.»
Ces changements ont été annoncés lors de la présentation des résultats semestriels. À mi-parcours, le groupe a déjà atteint plus de 9 milliards d’euros de revenus avec une marge brute supérieure à 60%.