Aujourd’hui, le monde est géré par les data. Aussi, Cushman & Wakefield a choisi d’exploiter pleinement ces données et d’en tirer une analyse précise pour leurs clients. «Nous avons besoin de centraliser un certain nombre d’informations qui sont utilisées pour permettre à nos clients de prendre des décisions en pleine connaissance de la situation», explique Cédric Van Meerbeeck, responsable de la recherche en Belgique et au Luxembourg pour Cushman & Wakefield. «Ces informations aident à la prise de décision, accompagnent le board d’une entreprise dans un projet de relocalisation par exemple, une nouvelle implantation de commerce ou un investissement immobilier. En rassemblant des informations internes et externes, nous parvenons à donner une image objective et complète d’une situation, et ce dans un délai rapide.»
Des informations externes et internes
Pour ce faire, le département collecte un grand nombre d’informations qui sont par la suite nettoyées et analysées. À partir de ces analyses, des rapports sont produits et transmis aux clients. «Vendre une localisation ne suffit plus. Nous nous intéressons à des données publiques telles que les données du Statec, les fluctuations du PIB, du taux de chômage, du nombre de frontaliers. Ces données nous permettent d’ajuster au mieux les propositions de localisation en fonction du profil de notre client. Nous nous intéressons également aux données qui vont au-delà de Luxembourg comme les taux d’intérêt de la Banque centrale européenne, la croissance des pays voisins au Luxembourg. Nous observons les flux d’argent, les évolutions de population…», détaille Cédric Van Meerbeeck.
En complément, des données internes sont analysées: où se situent les prises en occupation récentes? Combien de mètres carrés sont loués, et quel est le loyer? Ces entreprises étaient-elles déjà avant au Luxembourg? Ont-elles des projets d’expansion? «Nous analysons les transactions que nous faisons, mais aussi celles de nos concurrents. Cela nous permet d’avoir une image très précise de la situation du marché au Luxembourg. Nous suivons aussi le développement potentiel des bureaux au Luxembourg, où se trouvent les chantiers à venir. Ainsi, nous sommes capables de faire correspondre les demandes et besoins des clients aux projets en développement.»
À cela s’ajoute une autre couche qui est celle des investisseurs pour lesquels ils réalisent plutôt un travail de conseil en fonction du dynamisme du marché.
Une évolution des besoins
Les entreprises aujourd’hui accordent énormément d’importance à leur bureau, leur localisation, la qualité de leurs aménagements, car ces éléments sont indéniablement devenus un atout pour attirer et retenir les talents, en particulier les «millennials», qui sont en train de radicalement changer le monde du travail.
«Auparavant, le département Recherche était un département satellite. Aujourd’hui, c’est notre colonne vertébrale», assure Cédric Van Meerbeeck. «Cette recherche fait partie intégrante de la stratégie de Cushman & Wakefield. Elle apporte une garantie aux clients, des repères dans notre monde actuel qui change très rapidement. Nous avons aussi développé un département Design & Build qui permet de proposer des concepts d’aménagement de bureaux. C’est donc un élargissement de l’offre qui est opéré afin de couvrir à 360° les besoins de nos clients. Nous sommes aujourd’hui capables de les accompagner d’un bout à l’autre dans leur besoin immobilier, de la recherche de local à son aménagement. De la fonction d’agents, nous sommes devenus consultants. La partie transactionnelle s’est réduite au profit du développement d’autres services et d’une stratégie d’accompagnement globale et sur le long terme», affirme Cédric Van Meerbeeck.
Luxembourg, un marché porteur
Le fait d’appartenir à un réseau européen leur permet aussi de travailler sur des projets qui peuvent venir de l’international et de mieux comprendre les tendances, de les anticiper.
«Luxembourg est un marché ultra dynamique, qui attire beaucoup les investisseurs. Preuve en est la quarantaine d’entreprises britanniques qui ont choisi Luxembourg comme nouvelle implantation à cause du Brexit. Luxembourg est la seconde ville en Europe à profiter de ce mouvement après Dublin. Actuellement, il y a 4 millions de mètres carrés de bureaux au Luxembourg. 500.000m2 sont en projet de construction d’ici 2023, soit 10% de surface supplémentaire dans les cinq prochaines années. Peu de pays ont un tel potentiel de marché!», conclut l’expert.