Pour Arnaud Mouriamé (Studio delle Alpi), il faudrait «favoriser la collaboration entre le design et l’industrie nationale». (Photo: Studio delle Alpi / Facebook)

Pour Arnaud Mouriamé (Studio delle Alpi), il faudrait «favoriser la collaboration entre le design et l’industrie nationale». (Photo: Studio delle Alpi / Facebook)

Né de la rencontre d’Anne Kieffer, product designer, et d’Arnaud Mouriamé, graphic designer, Studio delle Alpi est un collectif de design fondé en février 2012 qui a pour ambition de vendre des produits sans passer par les canaux traditionnels. Ainsi, le studio prend contact avec des artisans et des petits producteurs européens pour concevoir, développer et commercialiser ses objets à destination des enfants.

Monsieur Mouriamé, quel bilan tirez-vous de votre participation au salon de Paris?

«Même si cette édition n’est clairement pas la meilleure en termes de fréquentation et de commandes effectives, le salon nous a permis de mettre en avant nos produits, de faire de nouveaux contacts et de rencontrer nos clients existants.

Quels sont vos projets de développement?

«Nous allons lancer dans les prochaines semaines notre propre site de vente en ligne afin de présenter et de proposer la totalité de notre catalogue à la vente.

D’un point de vue commercial, nous travaillons aussi sur le renforcement de notre présence à l’international.

Nous comptons également élargir la gamme de mobilier destiné à toute la famille (enfants et adultes) et nous continuerons à développer des projets personnalisés en collaboration avec d’autres marques ou boutiques.

Que pourrait-on faire pour donner une meilleure place, une meilleure considération au design?

«La question est vaste… Peut-être en favorisant la collaboration entre le design et l’industrie nationale, mais également en valorisant les métiers du design et en améliorant la visibilité des designers ‘luxembourgeois’ au niveau international, leur permettre de s’exporter et de se faire connaître à l’étranger par des programmes nationaux (expositions de groupe, programmes d’échange, etc.).»