Pour Bernard Baumgarten, directeur Trois C-L, il faut de meilleurs échanges entre le ministère et les acteurs de terrain. (Photo: Trois C-L)

Pour Bernard Baumgarten, directeur Trois C-L, il faut de meilleurs échanges entre le ministère et les acteurs de terrain. (Photo: Trois C-L)

Monsieur Baumgarten, comment jugez-vous la préparation des Assises culturelles?

«J’étais dans la commission danse, la première à se réunir, et je dois dire que ces réunions étaient une très bonne manière de rassembler les envies, les besoins et les attentes du secteur. En parlant avec des confrères ou des amis, j’ai vu que les autres groupes de réflexion étaient arrivés aux mêmes sujets. Ce sont des considérations profondes qui animent tout le secteur.

Qu’attendez-vous de leur tenue?

«J’espère un changement. Le fait de repérer et lister ce qui existe, ce qui manque et quelles sont les pistes de développement sera très positif. J’ai l’impression que le ministère veut suivre et soutenir la professionnalisation en cours dans le monde culturel. En tout cas, tous les ingrédients sont là pour que ces assises fonctionnent.

Quels résultats à long terme peut-on espérer?

«Ce qu’il faut viser, c’est le développement professionnel de la culture. Il faut de meilleurs échanges entre le ministère et les acteurs de terrain pour assurer ce développement. Nous avons besoin d’outils, de lieux de travail, de personnel, d’engagement vers l’international… pour répondre aux attentes. Je pense qu’il faut que naisse un plan, des consultations régulières du secteur et une restructuration profonde. Cela ne plaira sans doute pas à tout le monde, mais le travail accompli va dans le bon sens et je sens le ministre ouvert et à l’écoute. Cela va dans le bon sens.»