Madame Muschang, comment présenteriez-vous votre projet en trois mots?

«L’homme est un être social. Il a donc toujours eu le besoin de communiquer avec ses semblables. C’est pourquoi, les moyens de communication ne cessent d’évoluer. Souvenons-nous des postiers de Rome, du télégraphe, de l’invention du téléphone, des e-mails et des SMS. Aujourd’hui, PerennityBook fait un grand pas en avant en organisant les services liés à la bonne réception d’un message dans le temps (telle la sécurité absolue tant en matière de confidentialité que de pérennité). Ce système permet de décider du moment opportun pour la réception de votre message. Des vidéos, images ou textes sont mis dans une capsule prête à partir vers un ou plusieurs destinataires, pour une date que vous aurez choisie: dans un jour, dans un mois, dans 20 ans ou pour tout événement précis tel qu’un mariage, un anniversaire, etc.

Avec le recul, quels sont les enseignements que vous tirez d’une participation à un événement tel que Mind&Market au Luxembourg? Les feed-back reçus vous ont-ils aidée à faire avancer votre projet?

«Le fait que cet événement soit organisé par des organisations ou entreprises de renom au Luxembourg est gage de sérieux et de crédibilité. Les projets sont présentés de manière structurée et adéquatement synthétisés. Pour nous, le plus instructif fut les commentaires avisés et solidaires d’un grand nombre de participants. Ce qui nous a le plus frappés n'est pas l’absence de concurrence larvée entre les porteurs de projets mais plutôt une vraie volonté d’aider et de partager trucs et astuces pour progresser et aller plus loin. Nous avons découvert une 'communauté' avec de réels liens durables.

Comment envisagez-vous l’évolution de votre entreprise dans les cinq prochaines années ainsi que la culture d’innovation au Luxembourg?

«Nous souhaitons que dans cinq ans PerennityBook devienne une plateforme importante au sein d’un data center luxembourgeois profitant des avantages tant techniques que législatifs qui sont spécifiques au Luxembourg. Nous espérons que le siège luxembourgeois aura différentes ramifications sur les sols belge, français, québécois, britannique et américain. L’innovation au Luxembourg aura un futur si sa communauté d’acteurs reste ouverte, solidaire tout en aidant réellement les start-up de la toute première heure.»