M. Steffen, quelle place occupent les fêtes de fin d'année pour l'activité de votre maison?
«Au-delà du caractère économique des fêtes pour le métier de traiteur, il y a bien entendu un aspect émotionnel à cette période de l'année, animée par des valeurs qui se perpétuent et qui nous font aimer ce métier. Je pense notamment aux notions de partage des dirigeants d'entreprises qui veulent remercier leurs employés lors de repas de circonstance. Ce sont souvent des moments riches en émotions.
Quelles sont les tendances de cette année en matière de buffets et autres préparations pour ces festivités?
«Les modes de consommation évoluent, nous nous adaptons, mais les plats traditionnels à tendance hivernale reviennent tous les ans. La période de fin d'année est propice pour se retrouver en famille, avec un parfum de mélancolie. Et les préparations dégustées dans l'assiette participent à faire revivre cette mélancolie, les gens en ont besoin en quelque sorte. Le restant de l'année, le lien avec le passé et notre enfance se fait via les mets sucrés, mais la période particulière de Noël étend le lien à la partie salée des plats.
Un programme particulier vous concernant?
«Nos 145 collaborateurs, y compris de la boucherie, sont sur le pont jusqu'aux fêtes. Chacun a ensuite le loisir de partager le réveillon avec ses proches pour prendre un peu de répit.»