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«Le concept des Entrepreneurs’ Days sera décliné au printemps, en automne et en hiver dès 2018, avec une programmation disponible sur notre site web», détaille Guylaine Bouquet-Hanus. 

Mme Bouquet-Hanus, pouvez-vous nous expliquer le concept des Entrepreneurs’ Days?

«La House of Entrepreneurship et son ‘one-stop shop’ ont soufflé leur première bougie en octobre. Durant cette année, nous avons pu constater que cet espace ouvert connaît un franc succès, avec 7.862 visiteurs sur place dénombrés à ce jour. En effet, le principe est de pouvoir, en tant qu’entrepreneur ou futur entrepreneur, y recevoir sans rendez-vous un premier conseil gratuit, du lundi au vendredi entre 8h30 et 18h.

Nous avons décidé de procéder à la refonte des Journées création, développement et reprise d’entreprise.

Guylaine Bouquet-Hanus, business manager à l’House of Entrepreneurship

Dans le cadre de la House of Entrepreneurship toujours, nous avons également décidé de réaliser une mission de sensibilisation générale à l’entrepreneuriat au travers d’un cycle événementiel gratuit, essentiellement axé sur des ateliers pratiques et dans un format court, tournant autour de thématiques-clés telles que la création-reprise d’entreprise, la propriété intellectuelle, le droit des contrats et des sociétés, l’international, etc.

Sur ces fondements, nous avons décidé de procéder à la refonte des Journées création, développement et reprise d’entreprise, qui sont devenues les Entrepreneurs’ Days. Nous avons opté pour une formule pragmatique et accessible aux porteurs de projets. Ce concept sera décliné au printemps, en automne et en hiver dès 2018, avec une programmation disponible sur notre site web.

La digitalisation est un thème récurrent dans le milieu d’affaires luxembourgeois. Comment se préparent les entrepreneurs face à cette thématique?

«D’après ce que nous avons pu observer, les TPE, en particulier issues de secteurs traditionnels, ont encore du mal à identifier des actions concrètes qui leur permettraient de tirer profit de la digitalisation. Par ailleurs, un certain nombre de PME existantes ne savent tout simplement pas se situer en termes de maturité digitale ou n’ont pas conscience de leur capacité d’innovation.

Un nouveau programme de sensibilisation et d’accompagnement sera mis en place.

Guylaine Bouquet-Hanus, business manager à l’House of Entrepreneurship

Ceci nécessite donc la mise en place d’une auto-évaluation puis d’une stratégie numérique sur mesure. Pour répondre à ces besoins, la Chambre de commerce a décidé de mettre en place un nouveau programme de sensibilisation et d’accompagnement avec le soutien de Luxinnovation.

Nous ne pouvons en dire plus à ce stade, mais le directeur de la Chambre de commerce, Michel Wurth, en touchera un mot lors de la conférence principale des Entrepreneurs’ Days, ‘What does digital transformation mean to your business’, qui se tiendra ce mercredi à 18h30 à la Chambre de commerce, en compagnie du conférencier, entrepreneur et ‘business angel’ Alex Hunter.

Vous allez également parler d’économie circulaire et de «lean management»...

«Nous avons choisi de mettre l’accent sur des sujets d’actualité qui sont directement en lien avec la thématique de la 3e révolution industrielle et de l’économie numérique. On entend souvent parler de Lean Startup, mais dans les faits, un certain nombre de futurs entrepreneurs ne savent pas à quoi cela correspond vraiment. Nous avons donc décidé d’expliquer concrètement comment cette méthode permet de viser l’amélioration continue et la performance, en faisant appel à une start-up du Technoport, spécialiste des méthodes agiles.

Même constat du côté de l’économie circulaire. Tout le monde en parle, mais les petites entreprises ont souvent du mal à s’approprier ce concept, ou du moins ce business model. Là aussi, l’idée est de sensibiliser les petites et moyennes entreprises intéressées à transposer la vision d’éminentes personnalités telles que Jeremy Rifkin dans leur activité quotidienne, en vue d’une croissance durable.»