Nicolas Henckes (UEL): «Parvenir à faire changer, au moins en partie, les mentalités.» (Photo: UEL)

Nicolas Henckes (UEL): «Parvenir à faire changer, au moins en partie, les mentalités.» (Photo: UEL)

Monsieur Henckes, dans quel état d’esprit abordez-vous votre prise de fonction en tant que secrétaire général de l’UEL?

«Je suis très motivé! Les défis auxquels le pays doit faire face en ce moment sont tellement importants... Je pense que l’on arrive à un moment charnière où il est encore possible d’intervenir pour faire prendre un virage décisif à notre économie et parvenir à faire changer, au moins en partie, les mentalités au Luxembourg.

Nous savons tous que, pour parvenir à gagner la même richesse qu’il y a quelques années, les efforts à déployer sont largement supérieurs. Nous sommes prêts à y mettre les heures qu’il faut pour continuer à profiter des atouts de notre économie.

Avez-vous déjà une stratégie bien définie, en la matière?

«Les grandes lignes sont déjà bien ancrées dans notre esprit, mais il faut encore peaufiner certains détails. La première priorité consiste à développer une communication plus marquée vers l’extérieur. Sur le fond, sur les sujets techniques, nous sommes plutôt bien positionnés. Et je dois dire que j’arrive en terrain ami, avec des concepts et des convictions que je partage.

Maintenant, sur la forme, nous devons pouvoir être davantage présents sur internet, sur les réseaux sociaux, mais aussi sur d’autres forums qui sont peut-être moins économiques ou politiques. Nous savons que la majorité de nos entreprises membres ont une majorité d’employés qui ne voteront pas aux prochaines élections.

Mais nous ne devons évidemment pas ignorer tous ceux qui voteront! Et nous devons continuer à sensibiliser cette population sur les problématiques du pays. Nous allons nous donner les moyens pour ce genre de missions.

Vous arrivez en plein démarrage de la campagne officielle pour les prochaines législatives. Comment l’UEL va-t-elle se positionner au cours des prochaines semaines?

«C’est vrai que j’entre de plain-pied sur le terrain politique. Mais je ne m’en plains pas. Nous allons déjà commencer à étudier et commenter les programmes des différents partis politiques pour voir dans quelle mesure ils sont en conformité avec ce que nous préconisons et nous recommandons. Et si jamais ce n’est pas le cas, il sera de notre devoir d’attirer l’attention du public sur les conséquences de tel ou tel point d’un programme.